Tokyo est en danger. Tokyo l'a toujours été. Oui, vous étiez depuis si longtemps entouré de ces créatures-là. Oui, vous n'avez simplement pas assez observé. Pourtant, vous voilà pourchassé. Vous savez que votre mort est proche. Vous le savez, puisque vous l'avez vu. Maintenant, vous vous contentez simplement de vous demander pourquoi vous n'y aviez pas prêté attention. Vous vous disiez peut-être que tout cela n'était qu'une excuse, un vague mensonge. Vous réalisez seulement que ces cadavres-là, ces meurtres dont on vous avait parlé, sont bien réels. Vous êtes humains et bientôt, vous voilà une simple proie. Alors, oui, vous vous enfuyez, vous tentez de vous échapper. Votre coeur résonnant dans les quelques ruelles de Tokyo. Il est bien trop tard pourtant. Votre adversaire n'est pas de votre espèce. Votre adversaire est bien plus effrayant qu'une simple bête affamée. Et bientôt, vous vous dites qu'il ne doit qu'y ressembler. Vous refusez d'y croire pourtant. Une goule. Une de ces créatures qui jamais n'aurait dû exister. Une de ces créatures que seules les histoires auraient dû mettre au monde. Vous vous débattez, vous ne voulez pas mourir. Vous ne voulez pas que votre propre corps assouvisse les quelques appétits d'un monstre. Mais vous n'êtes que chair, vous n'êtes qu'un simple repas. Vous êtes faible. Et pourtant bientôt, vous vous rendez compte que ce danger-là n'est que votre simple reflet. Bientôt, vous vous rendez compte que votre destin est de survivre, tout simplement. Mais il est évidemment bien trop tard. Tokyo vous a déjà avalé.

Et déjà voilà que votre mort est annoncée. Et déjà, il ne reste que quelques os comme simple preuve de votre existence. Dans les profondeurs de votre ville natale se tapissent à présent ces quelques créatures. Doucement, lentement, elles envahissent Tokyo, tentant simplement de vivre. Pourtant, votre propre espèce ne cherche qu'à les anéantir. Qu'à éradiquer cette quelconque menace. Oui déjà quelques organisations se forment. Et la menace, alors, ne fait que grandir. Sans que l'on ne sache qui des humains ou des goules ne soient réellement en danger.