Prénom(s) & nom - Zero Masamune - Alias - Le démon à la toison blanche - 白髪の鬼Sexe - Masculin Âge - 20 ans Kagune - Bikaku, dégradé de blanc au noir, similaire à de l'encre Masque - Masque en argent, manufacture Masamune -Arrondissement - Nomade, il est cependant au 3ème en ce moment. - Groupe -Solitaire -Situation financière -Nulle -Situation amoureuse - Célibataire - Orientation sexuelle -Asexuel -Origine - Japonaise - Tu fais quoi dans la vie ? - Le fils héritier des Masamune étant considéré comme mort depuis presque deux décennies, celui-ci vient seulement d'apparaître aux alentours de Tokyo en tant que civile depuis quelques jours. -

Corpulence - Musclé et plutôt grand (1m78 et 60kg) Couleur des yeux - Bleu/gris, ils peuvent virer au rouge quand son kagune s'active partiellement, d'un fait suite à ses gênes albinos qui semblent se mêler intimement avec son statut de goule. Couleur des cheveux - Blanc comme neige.(Albinos)Avatar du personnage - Zed, de League of Legends par OrekiGenya (http://orekigenya.deviantart.com/art/ZED-FanArt-540669252)

CARACTÈRE -

Zero n'a reçu presque aucune éducation maternelle suite aux événements du premier fléau. Ainsi, cela fait de lui une créature pour le moins étrange, ses mœurs et sa morale diffèrent de tous et ce qui peut paraître dégoûtant ne sera pour lui qu'un fait des plus normaux.

Il est donc un personnage arrogant et vantard, n'hésitant pas à clamer ses succès personnels, il déteste recevoir des ordres provenant d'autrui et ne prête aucune attention à ses sentiments, sans pour autant savoir qu'il est intimement lié à ses derniers.
D'un tel comportement résulte le fait qu'il agit principalement en solitaire, incapable d'être dans un véritable groupe suite à son caractère pour le moins méprisant pour ses congénères. Ses jeunes années chez Kamakiri ne sont plus qu'un lointain souvenir

Bien que rusé et manipulateur, il n'en reste pas moins impulsif, et a relativement du mal à se contrôler. Il n'a à ce jour, jamais éprouvé ne serait-ce qu'une once de compassion, tant pour les humains que pour ses semblables, pas même de la pitié, si cela doit changer, ce n'est très certainement pas aujourd'hui.

Ses pensées et ses inquiétudes se tournent principalement vers sa sœur disparue, et la quête de vengeance qu'il mène n'a visiblement aucune fin. Tant bien même l'aurait-il retrouvé saine et sauve, qu'adviendra-t'il après ? Il y a toujours de bonnes raisons de continuer à arpenter la voie du carnage, particulièrement si l'on détient un esprit aussi distordu que le sien.

HISTOIRE -

Premier fléau

L'entreprise Masamune, tenue par une prestigieuse famille du même nom existe depuis des siècles déjà, tenant ses racines d'une célèbre lignée d'artisans tous plus extraordinaires les uns que les autres. Ce groupe national fournit les rangs militaires du japon depuis un siècle déjà, si nous remontons aux heures sombres de notre histoire, comme la deuxième guerre mondiale où celle-ci a connue une véritable explosion économique.


C'est au XXI siècle que Sato Masamune voit le jour, élevé dans le cadre d'une famille riche et haut placée, et d'une mère bienfaisante. Son lieu d'habitation se trouvait au pied du Mont Norikura, dans un manoir presque sublime où plusieurs servantes œuvraient constamment au plaisir de la famille. Le jeune enfant n'avait presque aucun contact avec des personnes de son âge, et ses parents, malgré leurs bonne volonté, étaient bien trop occupés par la gestion de l'entreprise qui devenait débordée par la demande d'armement importante face aux problèmes croissant de crimes à Tokyo. Une bonne partie des auteurs n'étaient autre que des goules... Qui plus est, les armes à feu n'étaient que de piètre utilité face à ce nouveau danger qui n'était autrefois qu'un mythe urbain.
Une nouvelle invention vint à ce jours, les armes et les balles en métal Q. Cet équipement de pointe était destiné à servir aux multiples brigades de police afin de lutter contre leurs assaillants goules. Ce qui était autrefois une simple légende devenait de plus en plus réalité au fil que les massacres décuplaient.

Les faits divers parlant de meurtres devinrent si nombreux à Tokyo qu'une nouvelle unité vit le jour, évoluant rapidement au grade d'organisme ayant la main mise sur Tokyo et sa sécurité ; La CCG.

Le dirigeant de l'entreprise qui était aussi le père de Sato prit les devants face à ça et décida de se retirer du monde économique afin de prendre sa retraite en compagnie de sa chère et tendre, craignant pour la survie de ses enfants et de sa femme. Sato avait en effet une grande sœur, mais il n'apprit que très peu de cette dernière qui préférait plutôt rester dans sa chambre. Pour des enfants ayant vu le jour avec une cuillère en argent dans la bouche, les rapports familiaux importaient peu. Ainsi Masamune Corp. fut reprise par d'ancien subordonnés et continua de rester en tête des ventes au sein du Japon.

Cette crainte n'était d'ailleurs pas infondée, car cette célèbre famille abritait elle même des goules, Sato en était une, au même titre que sa sœur, ses parents et ses aïeux. Malgré les préventions que le père de Sato avait prise, des inspecteurs ne tardèrent pas à venir toquer jusqu'aux portes du manoir isolé. Comprenant ainsi le danger imminent, il mit à l'abris ses enfants et chargea un servant de les conduire aussi loin que possible. Le jeune Sato ne comprit jamais réellement le sacrifice de son père jusqu'à ce jour, et continuait à penser qu'il n'était peut-être pas mort, tout comme sa mère. Après le massacre de ses parents, les inspecteurs ratissèrent grossièrement le manoir dans l'unique but de trouver la progéniture du défunt patriarche. Malheureusement pour eux et malgré les recherches habiles du CCG, il ne restait aucune trace de leurs fuite qui avait était perpétrée habilement par le père de Sato,

Le servant qui était une goule lui même conduisit les enfants jusqu'à Tokyo, qu'il nommait lui-même la ville mère, il les guida jusqu'au 13éme et chargea à la sœur de Sato qui se nommait Kuren de protéger son petit frère. Lui qui n'avait plus aucun ordre à recevoir de son ancien dirigeant, dés à présent certainement mort, il les abandonna ainsi dans l'une de ces ruelles humide et sombre.

Cet événement fut nommé Premier fléau par les Masamune.

Second fléau

Sato et Kuren survécurent jusqu'à atteindre la fin de l'adolescence avec l'aide d'autres goules qu'ils rencontrèrent. Le cadet des Masamune n'avait jamais tué, en effet, c'était sa sœur qui s'en chargeait pour lui. Elle ne voulait pas que son frère connaisse les remords que pouvaient procurer la simple idée de prendre une vie.


Malgré ce que l'on disait du 13ème, il n'était pas si infâme quand l'on y vivait, les deux orphelins comprirent cela à leurs dépens et rencontrèrent rapidement des contacts avec qui Kuren se lia d'amitié. Son frère en revanche, préférait rester en arrière et laisser les rapports sociaux entre ses mains. Il se contentait d'observer le monde tel qu'il était tout en mettant au défi sa propre réflexion sur les questions qui pouvaient assaillir son cœur. Manger, dormir, réfléchir, voilà comment se résumait dés à présent son quotidien, au fond il n'était pas si différent de sa vie au manoir, les domestiques et le faste en moins cela dit.

Cependant tout n'était pas si rose, depuis peu, un groupe surnommé Kamakiri devenait de plus en plus présent au sein du 13ème, et cela ne tarda pas à attirer plusieurs colombes afin d'y faire une descente.
Qui plus est, l'on disait que les deux survivants de la lignée Masamune s'y trouvait, et bien que mise en attente, l'affaire sur cette famille noble n'était pas totalement abandonnée.

Après plusieurs enquêtes minutieuses, Kuren et Sato finirent par se trouver dans le viseur de ces inspecteurs. Ils prirent les deux infortunés en filature sur le retour d'une promenade nocturne. Tandis que Sato parlait de ses ambitions futurs à sa grande sœur, les colombes firent leurs intervention, d'un élan guerrier, l'un asséna une frappe latérale à l'enfant qui tenait la main à sœur lui amputant le bras sans aucune forme de procès, Sato fut repoussé au sol sur la force du coup, démembré et affichant un faciès en proie à la douleur, il tentait difficilement de se relever et perdit connaissance, affolé par ce qui se passait sous ses yeux. Kuren ne tarda pas à répondre et propulsa les deux inspecteurs hors de portée de son frère. Un long combat éclata mais la fin resta incertaine, à l'abris des regards.

Ainsi nul ne sait ce qu'il advint de cet affrontement tortueux. Sato lui avait était récupéré par l'un des membres du groupe Kamakiri, qui n'avait visiblement pas dévoré les restes de son corps mutilé. Son bras avait repoussé et Sato semblait remplis de remords. Il n'avait pourtant tué personne, c'était vraisemblablement son incapacité à agir qui torturait son esprit, il décida ainsi en l'échange de leurs l'intervention, d'intégrer Kamakiri, essayant par la même occasion de retrouver sa sœur.

Après plus d'un an de recherches en tant que vulgaire sbire du groupe, il finit par oublier les maigres chances que sa sœur ai pu survivre à l'embuscade des colombes et décida de déserter Kamakiri afin de se rendre au 18ème, là où se trouvait le siège de l'entreprise Masamune maintenant dirigée par de nouveaux hommes d'affaires depuis la démission de ses anciens dirigeants et l'extermination de leurs famille il y a de cela bientôt 15 ans.

Lors de cette descente que l'on nomma Second fléau, Kuren ne fut pas la seule à perdre la vie, la purge des goules devenait affaire commune pour le CCG. C'était un violent coup porté au 13ème et à Kamakiri.

Cet événement fut nommé Second fléau par les goules.

Troisième fléau

Une fois arrivé au 18ème, le jeune héritier avait la conviction de venger les siens, il fixa l'immense building de l'entreprise au loin et tendit sa main vers l'horizon, mimant de le broyer, esquissant une rictus vicieux par la même occasion.

Après une longue réflexion, il comprit qu'attaquer l'aspect social de l'entreprise ne serait d'aucune utilité et décida de se diriger jusqu'à l'usine qui était fortement sécurisée de par son importance et son influence. Entrer de force dans celle-ci serait impossible, même pour une goule, aussi forte soit-elle. C'est pour ça que l'infiltration prima sur la force, l'orphelin devait maintenir sa rage encore un peu. Il intégra un convoi blindé qui devait livrer plusieurs armes usagées à l'usine, bien évidemment, il choisit une livraison nocturne, la défense et les renforts y seraient moindre. Une fois à l'intérieur de l'usine, il localisa rapidement les caméras de surveillance du regard et fonça de coins en recoins jusqu'à trouver la source d'alimentation, d'un coup de poing direct, il brisa celle-ci, imposant l'obscurité à tout ceux qui y étaient présents, l'alarme ne s'activa pas par la même occasion. Face à cela, plusieurs employés accoururent à la recherche du groupe électrogène dans un vent de panique. L'adolescent mis à mort tout ceux qu'il croisa, ces derniers n'avaient comme souvenir que deux pupilles rougeoyantes fonçant jusqu'à eux afin de les occire. Dans sa ruée meurtrière, il saccagea par la même occasion les machines de fabrication et substitua une paire d'armes qui s'y trouvaient dans sa fuite. Dés lors une explosion s'ensuivit suite au dysfonctionnement des machines et l'écoulement d'une bonne partie de l'essence visant à en alimenter certaines. Cela acheva la plupart des blessés et ne laissa que des débris calcinés de l'usine.

Cet événement fut nommé Premier fléau par le CCG

De ce que les renforts avaient pu voir, l'auteur de cet événement avait visiblement les cheveux blancs, et ce massacre était tel qu'un alias et une fiche furent rédigée par le CCG. Sur sa route, il identifia les armes qu'il avait volé, il s'agissait d'une paire de griffes en métal Q. Il finit par atteindre sa destination, qui n'était autre que le manoir visiblement abandonné où il avait vu le jour. Il profita de sa position afin de reprendre des forces et visita ce qu'il restait des vestiges de son ancienne demeure jusqu'à y trouver une trappe qui avait était omise par le CCG, peut-être étaient-ils trop occupés à déverser leurs haine des goules sur les parents de Sato ? Il s'y enferma ainsi par plusieurs jours et passa au peigne fin les lieux souterrains. Dans ce dédale, il trouva ce qui semblait être une tenue de combattant appartenant à ses ancêtres, ainsi qu'un masque en argent et plusieurs parchemins. Ces derniers enseignaient visiblement le style de combat Masamune. Il s'isola ainsi ici plusieurs mois, se nourrissant de paysans alentours de façon hebdomadaire jusqu'à parfaitement maîtriser l'art de sa famille. Visiblement, plus que des artisans, les Masamune étaient des combattants, mais son père comme bien d'autres avaient voulu enterrer définitivement cette pratique barbare de sa descendance, quel échec.

Tandis que les meurtres devenaient de plus en plus fréquents dans les petits villages entourant Norikura, le CCG n'eut aucun mal à faire le lien avec l'auteur du Troisième fléau, cela ne pouvait être qu'un revenant vengeur de cette famille déchue. Trois inspecteurs s'y rendirent alors, prenant la menace au sérieux face aux dégâts qu'il avait pu causer auparavant. Mais dans les ruines abandonnés, il les attendait, il était prévisible de savoir que ce nourrir dans une petite bourgade attirerait des visiteurs non-désirs, dés lors qu'ils franchirent la porte menant à la salle principale, une étrange créature masquée armée de pugilats leurs tomba dessus comme une furie, en tuant un dés la première charge. Un combat rapide et violent s'ensuivit alors avec les deux autres, tandis que l'un combattait son opposant de front armé de griffes en métal Q, l'autre faisait face à son kagune noirâtre qui ne lui laissait aucun répits.

De ce combat se solda la mort des deux chasseurs, seul résonnait dés à présent dans la salle le bruit sordide du craquement des os de leurs dépouille qui était visiblement en train d'être dévorée par le démon à la toison blanche.

L'un des écouteurs d'une des victime s'illumina, d'une voix franche et prompt résonna alors ;

" - Kishibe Rohan, des nouvelles du prédateur de Norikura ?"


La créature gloutonne à la moue couverte de sang tourna son regard vers le cadavre concerné puis se releva, s'approchant doucement de celui-ci afin de lui ôter son écouteur et son oreille par la même occasion, celui-ci disposait aussi d'un micro. De la main droite il retira son masque d'argent et l'accrocha à sa taille, à un emplacement prévu à cet effet puis se prononça d'une voix calme et sérieuse.

"- Zero survivant."

Il brisa ensuite l'écouteur d'une main, tandis qu'il était repu de ce carnage sanglant afin de reprendre la route vers Tokyo. Là-bas, il trouva sans mal où loger, il s'agissait d'un appartement désaffecté où logeait plusieurs goules. Il apprit par le passé de Kamakiri que tuer les siens n'avait rien de plus grave que tuer des humains, ce qu'il fit alors, se débarrassant ensuite de ses victimes et prenant une partie de leurs vêtements pour ses besoins personnels.

Il se situait au 24ème arrondissement et personne ne viendrait le chercher ici, cependant, il n'était pas encore l'heure de lambiner, il fallait tirer les fils du destin à son propre intérêt, maintenant plus que jamais. Il se dirigea alors au 3ème arrondissement et trouva le moyen de se créer une nouvelle identité grâce à l'aide de connaissances et s'inscrivit à l'université sous le nom de Zero Masamune, un nom d'emprunt qui n'avaient visiblement alerté personne puisque la dite famille avait était purgée et les hypothèses de liaison entre le démon à la toison blanche et la famille Masamune restait dans un cercle privé de la CCG.

Il logea ainsi dans les résidences universitaire et avec grande chance suite à son arrivée en cours d'année, il bénéficia d'une chambre seule.
Depuis cette université, il pourrait reprendre ses forces et se reposer avant de retourner au vif du sujet dés qu'il en serait capable, bénéficiant par la même occasion d'une identité civile.

Suite aux tragédies récentes, l'entreprise Masamune fit faillite face aux frais de réparation et le Démon à la toison blanche était la cible de Kamakiri comme du CCG. Personne ne retrouva jamais la dépouille de Kuren, elle était probablement morte, ou dévorée par des membres de Kamakiri... Probablement.

Ce qui était certain, c'est qu'il ne souffrirait plus jamais, dés à présent; c'était lui qui serait l'auteur du Chaos.
PARTICULARITÉS -