avatar -  Anthony - artiste pixiv LIDIA

Décrivez ici votre histoire en long et en large !
C'est né dans un taudis que sa vie, déjà toute tracée, avait débutée. Loin d'être un être extraordinaire, remarquable ou spécial, ce n'était qu'un gamin comme un autre, avec une histoire des plus ennuyantes. Celui qu'on retrouve à tous les coins de rues, qui chiale parsque la plus grande tragédie de sa vie aurait été de renversé sa crème glacée. C'est le genre d'enfance à laquelle il aurait eu droit, des plus clichés. Les goules n'étant pas quelque chose de commun dans les paroles de sa famille, rare furent les fois où il en entendit parler. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter après tout, comme la majorité des apparitions violentes n'étaient même pas dans leur pays. L'Amérique, pays libre et calme. Ou presque. Rares étaient ces êtres hors du commun qui osaient se montrer. Le danger des militaires et policiers environnants était bien trop grand.

Son adolescence passa crème, sans accro ni problème. Les bonnes notes n'étaient pas ce qui lui manquait, sans compter la popularité. Quoi demander de mieux ? Sa vie était paisible et sa famille aimante. Mais rien n'était intéressant. Sa recherche de quelque chose de plus... Passionnant, qui lui donnerait des frissons, s'avéra fructueuse lors de ses dix-huit ans. L'armée, en plein recrutement sur la nouvelle génération, semblait offrir un train de vie fort différent de ce à quoi on l'avait habitué. Ce fut haut la main que le jeune homme intégra leurs rangs, une certaine frénésie habitant son cœur.

Ses premières semaines furent probablement ce qui fut le plus éreintant pour le jeune homme, même malgré sa forme olympique. En quelques mois à peine, il avait atteint une taille effrayante, sa musculature n'ayant pas tardé à suivre le rythme violent de sa croissance. Même lui semblait avoir du mal à suivre cette soudaine poussée. Les années découlèrent finalement, alors qu'il prenait de l'âge et montait rapidement en grade, son humeur joyeuse en amusait plus d'un. Que demander de mieux, encore là ?

Sa vie semblait parfaite, ou tout du moins, jusqu'à ses 26 ans.

On pouvait entendre le rugissement des moteurs, les chaînes se distordant sous la puissance du véhicule guider par l'homme. Les cris extérieurs ne perforaient point l'armure solide du char qui poursuivait sa route destructrice en ce bas-monde de chaos. C'était dans un tout autre pays que le leur qu'ils se situaient, tentant d'éradiquer avec la force brute leurs ennemis. Ce n'étaient pas des goules, mais bien de simples humains. Une guerre comme une autre, qui se terminerait par un bain de sang. Le sien compris. Il ne se souvenait que vaguement de ce moment, en pleine ville. Combien de vies déjà étaient tombées sous le canon de son véhicule blinder ? Bien sûr, avant que celui-ci ne sois lui-même la victime d'une attaque. Il se souvenait encore de la chaleur qu'irradiait le monstre de fer à son éveil. Le moindre mouvement de son corps, le moindre souffle qu'il inspirait ou expirait, tout brûlait. Tout le faisait souffrir. Il n'arrivait point à demander de l'aide, sa mâchoire ne voulait point bouger. La douleur se faisant insupportable, mais ce fut avec une dose d'adrénaline violente que le colosse se remis finalement sur pied. S'extirpant tant bien que mal du véhicule en flammes, c'est une fois fait qu'il s'échoua lamentablement sur le premier «objet» qu'il trouva, avant de rapidement changer d'avis. Horrifier, son corps roula lourdement au sol, s'éloignant du corps de son compatriote qu'il avait pris pour un vulgaire siège. Mort était le mot pour définir celui qui reposait devant ses yeux. Toussant, la brûlure du sang qui entachait ses voies respiratoires le firent se rouler en boule. Une heure passa, allongé au sol. Si seulement la mort l'avait emporté... La douleur vaincue finalement le survivant, alors que ses yeux se refermaient. Il pouvait enfin dormir... Lors de son éveil, ce fut un plafond blanc qui l'attendit, alors qu'un silence inquiétant envahissait la pièce. Le seul bruit audible avait été celui d'une machine, un «bip» sonore, en harmonie avec celui de sa vie. Son corps était lourd, son esprit confus. Une heure passa, puis deux. Une éternité était passé avant qu'un homme ne se penche à son chevet, un inconnu. C'était avec une expression de surprise qu'il avait regarder l'homme, alors qu'une voix lui parvenait enfin. Ce n'était qu'une poignée de paroles inaudibles, que son cerveau n'arrivait pas à démêler. Abandonnant le combat, il se rendormit, tout simplement. À quoi bon ?

Trois années avaient passées, alors que l'homme n'avait point mis le pied hors de sa chambre. Son rétablissement fut certes lent, mais bon. C'est avec lenteur que le militaire avait retrouvé l'usage de son corps calciner et de sa mâchoire handicapé. La vie avec une joue en moins n'était pas des plus amusantes, surtout lorsqu'il venait temps pour lui de manger ou parler. Ce serait deux fonctions dont il se serait passé. Mais le manque d'autonomie et l'image constante, de la guerre, qui envahissait son esprit, avaient finalement eu raison de la santé mentale du soldat. C'est rapidement qu'on l'avait transféré dans l'aile psychiatrique, où il passa cinq années supplémentaires.

Lorsqu'on le déclara enfin ''rétablis'', l'homme fut enfin autorisé à quitter l'établissement, mais celui-ci ne le fit pas, ou tout du moins, pas avant qu'on ai répondu à ses questions.

«First... Why is my body this way ? Why didn't'cha fix me up ?And second... what happened to my family ? They never came to see me.»

Étrangement, les réponses ne furent point surprenantes. Le docteur fut bref, mais honnête. Nul ne savait que faire du rescapé. Dans un moment bref de lucidité, celui-ci semblait avoir demandé à ce qu'on ne le soigne pas, désireux de garder ce corps mutiler pour expié sa faute de ne pas avoir pu prendre soin de ses camarades. Ce fut uniquement à cette mention que l'homme semblait se souvenir de ses propres paroles. En ce qui concernait la deuxième question, l'hésitation et la tension se furent sentir. Le médecin ne daigna répondre que lorsque l'armoire à glace se redressa de son siège, prêt à bondir sur lui. Sa famille n'était jamais venue le voir uniquement car ceux-ci avaient péris dans un accident. Ni plus ni moins.

Sous le conseil du docteur, ce fut un Striker perdu, sans maison, qui n'avait rien d'autre que de l'argent, qui avait finalement pris le premier avion venu, vers un pays inconnu, le premier qui lui avait passé sous la patte. Le Japon, étrange nation fut-elle, devint la première à accueillir le géant qui avait 34 ans dès lors. L'adaptation fut d'abord étrange, lui qui était bien trop grand pour ce pays peupler... De personnes plus petites ? Sans idéologie à suivre, sa vie ne semblait plus avoir de but. Ce fut finalement deux ans plus tard qu'une idée lui avait été vaguement soufflé par un des rares amis qu'il avait réussi à se faire au fil du temps, alors que son japonais s'avérait encore mauvais. Il n'avait pas de raison précise pour intégrer le CCG, mais pourquoi pas ? Ce fut tel n'importe quel brave homme qu'il avait étudié pour s'y intégrer, recommander par se dit ami qui en faisait partis. Il n'avait pas compris l'engouement de celui-ci pour traîner une personne tel que Striker dans leurs rangs.

C'est aujourd'hui à 53 ans qu'il fait parti des forces spéciales, étant l'un des premiers membres armés du nouveau type de quinque.

VALIDATION SUPRÊME

Re-bienvenuuuue ♥
Franchement je suis super contente que tu sois revenue sur TG. Tu m'avais manquée ;w; en plus tu reviens pas avec n'importe quoi, tu reviens avec du lourd ; Striker est un personnage très réussi, pour l'histoire je pense qu'il fallait faire ni plus ni moins. Tes persos sont toujours parfaits donc que dire de plus à part 'merci' d'être revenue et d'avoir fait un aussi bon personnage ? Non seulement il est super classe swag et tout mais en plus il est original. Enfin voilà je t'ai déjà dit la dose sur Skype comme quoi j'adore tes perso' donc je vais pas en dire plus xDD
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