Goule ▬ solitaire Messages : 3
Date d'inscription : 26/02/2016
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| estomac sans fond, goule. prénom+nom Khan Neishikori age 24 printemps alias L'Arlequin Orientation sexuelle Asexué ? situation financière Sous le seuil de pauvreté situation amoureuse Au point mort. kagune Ukaku arrondissement 17e - Shibuya avatar - Allen Walker – D. Gray-Man son histoire - «On ne peut pas se permettre de me juger, moi et mon histoire, sans connaître ses tenants et ses aboutissants. Si vous écoutez ceci, c'est que je suis mort. Et fatalement, ce n'est pas une si mauvaise chose.»
L'albinos prend une grande inspiration.
«Quitte à commencer, autant le faire par le début. Je n'ai pas de famille. Enfin si. J'en ai une. Mais ce sont des monstres.Quand j'étais petit, mon père m'apprenait à me battre, il m'apprenait les rudiments de la guerre, il m'apprenait la haine de l'uniforme et de l'insigne. Il m'apprenait à déchiqueter un corps, à me nourrir de cette façon. Dans les autres familles, on apprend la lecture, on joue aux jeux de société, on se réunit autour d'une belle table et on y déguste des mets raffinés. Petit, j'étais très jaloux de mes voisins. Du haut de ma chambre, je regardais avec envie les gens qui vivaient en face. Étrangement, je ne me suis jamais senti à ma place dans cette famille. J'aurais tout fait pour échanger ma vie avec la leur...»
Il marque un temps de pause, ferme les yeux quelques secondes. Il réfléchissait, reprenait ses esprits, et se concentrait sur les faits marquants de son enfance.
«Je ne sais pas pourquoi je vous dis tout ça, car si vous écoutez cet enregistrement, il y a de fortes chances que vous êtes la même personne qui m'a ôté la vie. Mais il y a une très bonne raison à cela. Une histoire de racisme, en quelques sortes. Certains naissent sous la bonne étoile, les humains. Et d'autres, naissent dans un bain de sang, un véritable merdier, nous les goules. Depuis tout jeune, j'ai toujours haï ce que j'étais. J'ai tenté d'en parler à mes parents, en vain. Au lieu de recevoir une éducation exemplaire, et une once de compassion suite à ma requête d'être humain, j'ai eu le droit à des coups. Des coups et des coups. Mon père à toujours détesté les humains, selon lui, c'est une des pires espèces qu'il soit. Ils s'entre-tuent au nom de Dieu, d'un Gouvernement voir même, sans une quelconque raison. Mais, n'est-ce dont pas ce que nous faisons ? Certes, certains prétextent le fait d'être une partie de la chaîne alimentaire, tel un prédateur se nourrissant de sa proie. Tel un humain mangeant un steak provenant d'un bœuf. Et il est vrai que la nourriture que consomme nos homologues humains n'est franchement, pas appétissante. Je me souviens toujours de cette matinée où j'ai voulu essayer. Mon foie s'en souvient comme si c'était hier...»
Il eut un léger sourire, et décrochait son doigt du bouton «Record», marquant encore une fois un temps d'arrêt. Khan regardait autour de lui, et n'y voyait que la pénombre d'un lugubre studio, dont l'ampoule dénudée – servant de lumière – vacillait légèrement de gauche à droite. On pouvait le dire, elle ne tenait qu'à un fil.
«Mon adolescence à été des plus simples qu'il soit. J'ai appris à me battre, et mes parents m'ont lâchés dans la nature pour que je me démerde tout seul. La chose à l'intérieur de moi, me confère une vitesse sur-humaine. La première fois, je n'ai pas réussi à la maîtriser. Je me suis heurté à un platane. Je me suis entraîné d'arrache-pied à la tombée de la nuit, dans des endroits où j'étais seul. Je veillais à ne pas provoquer quoi que ce soit. Je me dissimulais dans le commun des mortels. Je me souviens de mon voisin. Kazuo qu'il s'appelait. On avait le même âge, mais j'avais l'interdiction d'aller le voir. Pour son anniversaire son père lui avait offert une lunette astronomique. Le prix l'était aussi, astronomique. Moi, vous savez ce que j'ai eu pour mon anniversaire ? Un masque. Ouais. Un putain de masque. PUTAIN MAIS DANS QUELLE FAMILLE ON RECOIT UN MASQUE POUR SON ANNIVERSAIRE ?»
Une fine larme chaude coulait le long de sa joue, joue légèrement rosée par l'énervement couplée à la colère. Il balayait ceci d'un revers de la main, avant de reprendre.
«J'ai toujours détesté ce que j'étais. Je me suis nourris, plusieurs fois. J'y suis obligé pour continuer à vivre, cependant, je n'en retire aucune satisfaction. J'ai longtemps songé à mourir, à me faire prendre. Ou à pénétrer dans les locaux du CCG histoire de me faire chopper. Mais au lieu de ça, j'ai passé quasiment toute ma vie à fuir. A me cacher derrière mon masque. J'ai rapidement coupé les ponts avec ma famille, il faut dire qu'on ne partage pas le même point de vue, eux et moi. Puis, vient la nuit. Je passe ma vie à mentir, et la nuit aussi. La nuit je mens. Je fais de beaux rêves. Dans lesquels je suis un humain, et je vis une vie toute à fait normale. Les goules n'existent pas. Il y a comme une luminosité légèrement irréelle, pourtant je n'y fais pas attention. La vie d'aujourd'hui est morbide, les ruelles sont sombres et on ne sait jamais ce qu'on peut y trouver. Les goules, les colombes, tant de menaces qu'il faut éviter. Les humains, aussi. Ils sont de la nourriture, et leur odeur me fait saliver. J'ai une folle envie de céder, mais je ne le fais pas. Du coup, je m'installe sur un banc en face de la morgue. Et le soir, quand elle est fermée, j'y pénètre par infraction. Je me sers de cadavres déjà amputés de quelques membres. Des morceaux de viande – généralement bas de gammes – que mes 'congénères' ont déjà trucidés. C'est comme se nourrir exclusivement de la croûte de la pizza sans pouvoir toucher à la garniture. Mais ça me suffit. Je n'ai pas envie d'être comme eux, car je ne me considère pas comme l'un des leurs. Une race supérieure ? Pfff... Laisse-moi rire.»
Il posait ses petites lèvres sur le rebord du mug, et avalait une lampée de café bien chaud, bien corsé et aux arômes complexes.
«Tout ça pour dire, que je ne vous en veux pas. Vous savez, vous, la personne qui venez de m'abattre très certainement froidement, sans sourciller, comme si vous veniez d'écraser un moucheron. Je ne vous déteste pas. Au contraire, je suis las. Si j'avais eu le choix, j'aurais fais carrière dans votre camp. Vous savez, j'ai une folle envie de mettre ma pierre à l'édifice pour arrêter ces criminels qui déciment la ville. J'en ai marre de regarder tout le temps derrière moi pour savoir s'il y a quelqu'un qui me suis. J'en ai marre de me méfier de tout le monde. Est-ce que untel est une goule ? Est-ce qu'il veut me manger pour augmenter son pouvoir ? Est-ce que c'est une colombe qui va me déchiqueter afin de m'exposer dans sa chambre comme un trophée de chasse? Néanmoins, malgré le désespoir de ne pas trouver un arrangement, malgré la dépression et les envies suicidaires dont je dispose, je me battrais jusqu'au bout pour mes idéaux. Je suis haï dans mon propre camp, pointé du doigt comme étant la raclure crachant sur ses origines. Et je suis également pointé du doigt par vous, les membres du CCG, comme étant un monstre avide de sang. Je suis également craint par les humains. S'ils me voyaient dans ma vraie forme, ils m'imploreraient de ne pas les tuer. Pourtant, dans mon corps, je ne me suis jamais senti faire parti de ce camp là.»
Il secouait sa tête, balayant deux trois mauvaises idées qui s'y étaient glissées entre-temps.
«Je squatte un appartement lugubre, un studio minable qui appartenait autrefois à un étudiant. Un étudiant retrouvé mort à Shibuya. Il lui manquait un bras et une jambe, la rate également. Son intestin grêle avait été retrouvé quelques rues plus loin, il n'y restait que quelques morceaux. Lorsque j'ai vu la gueule de la ruelle, j'ai ressenti une grosse douleur dans la poitrine. Je savais qu'il s'agissait là, d'un acte délictueux commis par une personne de mon espèce. Je me nourris à ma façon, j'essaye d'être le plus discret possible et j'ai beaucoup de mal à m'intégrer, que ce soit avec les miens et avec les vôtres. Pourtant, nous partageons quelque chose en commun vous et moi. On possède deux bras, deux jambes, une queue, des dents, deux yeux, des cheveux. Bref. On possède la même base, il n'y a que quelques détails qui changent. Voici mon histoire, monsieur l'agent. J'espère qu'elle vous a plu. J'espère que vous en tiendrez quelques conclusions. Sachez que nous avons, nous aussi, des sentiments, un cœur, une raison. Nous ne sommes pas que des brutes épaisses avides de sang et sans cervelle. J'ai un plan, je compte bien le réaliser et...»
Il vient de comprendre que sa phrase n'a aucun sens. Après tout, un testament, c'est pour raconter quelque chose après sa mort. Il bâillait, gueule ouverte. Pressé de finir, il avait légèrement bâclé la fin.
«Et voilà. Bon, Pour faire simple, même si je déteste ma vie, même si je déteste ce que je suis, et même si je préférerais en finir rapidement, j'ai quand même quelques plans. Et je compte bien les mener le plus loin que je le pourrais. Se faire accepter serait une bonne chose, trouver un compromis entre les forces de l'ordre et nous les goules, comme par exemple, pourquoi pas, manger les détenus en guise de peine de mort. Je ne sais pas vraiment, mais qui que vous soyez, si vous vous trouvez en travers de mon chemin, homme, femme, CCG, goule, même si je prône la paix, je serais obligé de me battre si vous ne m'offrez aucune autre possibilité. Et c'est très certainement pour cette raison que, je suis mort. J'aimerais néanmoins une sépulture décente, si ce n'est pas trop demandé...»
Le bouton «record» s'était redressé. Il avait terminé son auditoire, sa confession avec un appareil enregistreur. Appareil qui était toujours sur lui. Car quiconque le tuait, se devait de savoir quelle était sa bataille !
CARACTÈRE + physique Tête } Sommet du crâne, cheveux blancs. Coiffure faite à la va-vite, chevelure mi-longue. Front ? Aucun signe distinctif si ce n'est un tatouage. Une étoile, noire, au-dessus de l’œil droit. Sourcils ? Basique, aucun signe distinctif. Ils sont fins, et de couleur noire. Nez ? Aucun signe distinctif, pas de piercing ni d'écarteur. Possède un petit nez. Bouche ? Aucun signe distinctif. Yeux ? Possède des yeux gris. Si clairs, qu'on s'y méprendrait avec des yeux blancs. Sa sclérotique (cf : le blanc de l’œil) fait ressortir plusieurs vaisseaux sanguins, qui peut démontrer un signe de fatigue. Pour accentuer ce signe de fatigue, on peut également parler de ses cernes. Deux grosses, sous les paupières de chacun des deux yeux. Peau ? Blanche, très pâle. Un albinos sans doute, mais n'ayant pas l'autre trait caractéristique que sont les yeux rouges. Corps } L'individu possède quelques cicatrices sur le torse. Il mesure, d'après les autopsies, un mètre soixante-neuf, ce qui est relativement petit pour un homme de son âge. Sa morphologie est très frêle, il ne doit pas peser plus de soixante kilogrammes. Sa musculature semblait inexistante, jusqu'à ce que je remarque quelque chose. Une grande partie de sa masse musculaire se trouve dans les jambes. Les mollets pour être plus précis. L'individu devait aimer la course pour avoir un si grand développement à cette zone là. On peut en déduire que c'était un très bon sprinteur, et je peux le démontrer via ses muscles postérieurs. Le gamin devait être un fuyard, nulle doute là-dessus. Signe(s) distinctif(s) } Je n'ai pas remarqué grand chose d'autre pendant l'autopsie. Il ne possédait, à sa mort, aucun bijou ni piercing sur le corps. Le seul tatouage se trouve au-dessus de son œil droit, et il peut être dissimulé avec ses cheveux à mi-longueur. Cela dit, le jeune adulte qui est aujourd'hui sur ma table d'autopsie n'est pas n'importe quoi. Il s'agit d'une goule. Regardez, si vous approchez de plus près, on peut remarquer ceci. Il devait appartenir à cette classe de goule rapide et ailée... Oh ! Dernière chose inspecteur, j'ai trouvé également ceci dans ses affaires personnelles. Il s'agit d'un masque, un masque de cirque. Blanc, avec une étoile au centre, entre les deux yeux, légèrement excentré sur le dessus. Un sourire rouge et un contour d’œil rouge également.Cela devait être pour cette raison qu'il se faisait surnommer «L'Arlequin» même si ce masque n'a rien qui évoque le carnaval, mais évoque plutôt un clown triste dans un film d'horreur... Le docteur quittait la pièce. Je me souviens avoir vu cette lumière blanche au bout du tunnel et puis plus rien. ▬ Vous faites toujours ce genre de cauchemar ? Et c'est rien de le dire. Je n'ai jamais accepté ce que j'étais. Je fais souvent des cauchemars dans lesquels je décime certains de mes semblables.
▬ D'autres goules vous voulez-dire ? Non.. Des humains. ▬ Vous vous considérez comme un humain, c'est ça ? Non, pas vraiment. Je sais ce que je suis, mais...Mais j'aimerais tant pouvoir leur ressembler... Ce que mes proches appellent un don, moi j'appelle ça une malédiction. Je dois me cacher de tout. Les goules me traquent car je n'adhère pas à leur mode de vie, et surtout parce que je protège les humains de mes congénères. Le CCG me traque parce que je ne suis pas humain, et les humains me fuiraient s'ils savaient ce que j'étais. ▬ Très bien. A présent, décrivez-vous en trois qualités et trois défauts. N'hésitez pas à développer. Je ne reculerais jamais devant mes idéaux, c'est-à-dire, pouvoir vivre en harmonie, goule et humain, main dans la main. Je dois certainement être un grand rêveur, mais c'est à vous de me dire si c'est une qualité, ou bien un défaut. ▬ Rêver d'un monde meilleur ne me semble pas être une mauvaise chose. Continuez. Je suis quelqu'un de calme et réfléchi. Je ne cède pas à la tentation, j'ai les pieds sur terre et la tête sur les épaules. Je ne m'emporte pas, même contre la bêtise humaine. J'essaye toujours d'utiliser ma tête au lieu de mes pouvoirs. Et je..▬ Je crois que nous avons fait le tour de vos qualités. Je pourrais ajouter que vous êtes quelqu'un qui sait ce qu'il veut, et qui contrairement à un opportuniste, vous forcerez les choses au lieu d'attendre que l'occasion se crée. Vos défauts maintenant. Si bien évidemment, vous en possédez... Oh... ça j'en ai. Je suis sujet à la dépression, à l'angoisse. Je déteste ma vie et ce que je suis, cela m'affecte depuis l'intérieur. Il m'arrive souvent de pleurer sur mon sort. Mais, je garde la tête froide, et je continue à avancer. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il puisse arriver. Je suis pacifique, mais il m'arrive de devoir me battre. Pourtant, ce n'est pas par courage que je le fais. Disons que... Même si je pense souvent à la mort, je préfère continuer à vivre, pour le moment. Je veux voir si mes actions peuvent changer le cours des choses. Et si ce n'est pas le cas, alors...▬ Bien. J'ai une dernière question à vous posez monsieur. Pourquoi avez-vous autant de cernes à votre âge ? Votre visage est si, fatigué... J'ai étrangement, beaucoup de mal à dormir. C'est à cause, en partie, des mes cauchemars. Mais également,parce que j'ai une peur bleue de mourir dévoré pendant ma nuit de sommeil. C'est alors que j'ai remarqué quelque chose d'étrange pendant cette séance. C'était peut être la première fois depuis une quinzaine de minutes, qu'il s'était levé et avait ouvert un tiroir de son bureau. Il souriait, et m'a dit une chose qui m'avait mis la puce à l'oreille. Le montant de la prestation avec ce psychologue. Il m'avait dit que je devais payer non pas en billet, mais en liquide. Et il avait précisé, que je savais très bien de quoi il parlait. Son regard s'était assombri, ses yeux étaient rouges et quelque chose de métallique enveloppait son corps... Puis, encore une fois, je me suis réveillé...Bon Dieu. Décidément, je peux l'avouer aujourd'hui... Je déteste dormir. | le code;
ok by ana
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PSEUDO Khan AGE Comme mon perso' COMMENT TU NOUS AS CONNUS ?Goo Gueule PETIT PLUS ?  |
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