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| On ne part pas sans rien dire (Brittany-Pakkun) ON EST EN 2016, CA VA BOUGER CETTE ANNEE ! | |
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Citoyen Messages : 85 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 29 Localisation : Entre le 20° et le 21°
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| Cela faisait trois, peut être quatre semaines que Pakkun n’avait pas vu Brittany. Peu avant elle semblait être plus distante, refusant les bisous, câlins et autres de Pakkun. Un soir en revenant chez lui il alla dans sa chambre où était souvent Brittany, il lui avait apporté un assortiment de pâtisseries pour lui faire plaisir. Il posa son manteau, ouvrit sa veste, retira ses chaussures et les rangea dans l’entrée. Puis il se dirigea dans la chambre et ouvrit la porte, rien, Brittany n’était pas là.
Il se dirigea dans la salle de bain, rien non plus, elle semblait s’être volatilisée, il chercha dans toute la maison. Il se disait que c’était étrange car un peu plus tôt, elle avait confirmé qu’elle serait rentrée avant lui. C’est après une petite demi-heure de recherche qu’il assit, son téléphone vibra et il lut le message suivant : « C’est fini. » Pakkun au début ne comprenait pas encore ce que cela voulait dire. Il essaya de l’appeler une fois, deux fois, cinq fois ... A force il s’arrêta et de rage il lança le téléphone qui se brisa contre un mur et il se mit à crier :
-Pourquoi ? Pourquoi ?! Je t’ai fait du mal, hein ! Je n’étais pas assez bien pour toi !? Hein, allez dis-moi pourquoi t’es partie sans prévenir, sans rien dire !?
Il frappa le mur de toute sa rage, le mur blanc se remplissait de rouge, il regarda son poing, rouge de sang, sang tombant goutte à goutte sur le plancher. Il dit dans un demi soupir :
-Pourquoi il a fallu que tu me brise le cœur une seconde fois ...
Il se mit à genoux face au mur, sa tête reposant contre lui, il resta dans cette position un bon quart d’heure. Puis dans un élan de courage, il alla dans la cuisine rincer sa main et sortir la trousse de premiers secours. Il se fait un rapide bandage après avoir désinfecté sa blessure.
Quatre semaines plus tard :
Pakkun les avait passés chez lui, en se demandant le pourquoi du comment Brittany l’avait quitté. Il avait eu beaucoup de mal à employer ce mot pour décrire leur relation. Il avait encore le bandage sur sa main, la plaie étant assez profonde et large. Mais pendant ce temps une idée avait germé dans sa tête : aller lui rendre visite à l’improviste.
Motivé par cette idée, il prit une douche, se rasa, se coiffa et s’habilla avec son costume. Il prit sa voiture noire, il était environ 11h du matin, le trafic étant fluide il ne lui fallut pas longtemps pour arriver jusqu’à chez elle. Et c’est ainsi qu’il sonna chez elle, bien décidé à découvrir toutes les raisons de cette séparation. |
| | | Membre de la CCG Messages : 91 Date d'inscription : 06/02/2016 Informationsarrondissement: 4ème Groupe: .CCGRang: 2ème classe
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| Je dormais profondément, lorsque que Trisha me secoua. Je l'envoyais paître : C'était la première nuit depuis la disparition de Melo que je dormais bien, même si la... marque dans mon dos... me faisais souffrir. Trisha insista, m'informant que j'avais un ex en rogne devant ma porte. Je lui ordonna de s'en occuper, me roulant en boule dans mon précieux draps en soie. Mais elle revint à la charge et je n'eut d'autre choix que de me bouger et enfiler un peignoir de soie également mais blanc. Il allait m'entendre. Chaque mouvement du dos me rappelait l'événement d'il y a deux jours, laissant des émotions contradictoires s’emparer de mon cœur.
Il était là, sur le seuil vêtu de son costume. Contraste évident avec moi, qui sortait à peine des bras de Morphée. Il voulait m'humilier par ce contraste ? Pfeuh, pauvre fou !
« Que fais-tu ici ? Je pensais avoir été claire : c'est fini ! Repars d'où tu viens je suis épuisée ! Je n'ai pas de temps à perdre avec toi ! » Lançais-je avec véhémence. Je lui claqua la porte au nez, m’apprêtant a retourner au lit. Mais un gros « boum » se fit entendre. Et dire que je venais de changer cette porte ! |
| | | Citoyen Messages : 85 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 29 Localisation : Entre le 20° et le 21°
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| J'attendais, j'étais à deux doigts de savoir pourquoi elle ne voulait plus me voir. Au bout de quelques minutes la porte s'ouvrit, et elle apparut. En robe de chambre en soie et l'air endormi certes, mais avant même que je ne pus parler elle me dit ceci :
« Que fais-tu ici ? Je pensais avoir été claire : c'est fini ! Repars d'où tu viens je suis épuisée ! Je n'ai pas de temps à perdre avec toi ! »
Elle me claqua la porte au nez, j'étais encore la, seul, je commençais à crier :
-BRITTANY ! Ouvre moi, sinon je te brise cette porte !!!
Pas de réponse, j'hésitais, car je n'allais pas aller jusqu'à détruire la porte ... Non ... Elle est partir sans rien dire, j'ai besoin de ses réponses, je VEUX ses réponses. Je reculai de quelques pas après avoir examiné la porte, elle ne devrait pas être compliquée à déboiter. Je respira un grand coup ... Trois ... Deux ... Un ... Je me jetais de toutes mes forces sur la porte, sous le coup, je tombais même par terre, l'entraînant dans sa chute.
Je voyais du personnel dans l'entrée, tout en me relevant je demandais ceci :
-Ah .. Euh ne vous en faites pas pour moi. Je veux juste savoir ou est Brittany.
L'un d'entre eux l'air effrayé et paniqué m'indiqua sa chambre, je le remercia et gravis les marches deux par deux. Une fois arrivé en haut je tambourinais de toutes mes forces la porte de sa chambre :
- Ouvre cette porte ! Assume tes actes, c'est toi qui me fatigue à m'ignorer à longueur de temps ... OUVRE CETTE PORTE !!!
Je criais tellement fort qu'on m'entendait même en bas des marches, tout le monde était pétrifié, horrifiés de cette scène. Mais je continuais, tout ce que je désirais c'était comprendre son acte et qu'elle me regarde encore une fois comme quand on était ensemble. |
| | | Membre de la CCG Messages : 91 Date d'inscription : 06/02/2016 Informationsarrondissement: 4ème Groupe: .CCGRang: 2ème classe
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| Je venais à peine de retourner dans ma chambre que déjà il tambourinait à ma porte. Je maudissais les domestiques d'avoir parler si facilement. Ils n'avaient donc pas assez de neurones pour réaliser qu'il était plus productif de le renvoyer chez lui ? « Ouvre cette porte ! Assume tes actes, c'est toi qui me fatigue à m'ignorer à longueur de temps ... OUVRE CETTE PORTE !!! » Je soupirai avant de prendre deux bonbons au caramel. En traînant des pieds, j'allais ouvrir la porte et soutint son regard. « Je fais ce que j'veux, je suis Brittany Burnet. Toi, tu es qui mhh ? J'ai rencontrée quelqu'un de mieux. Va t-en, maintenant que tu as ta réponse ! » Rétorquais-je. Mon dos me faisait atrocement souffrir avec tous ces déplacements et je n'avais qu'une envie : Ne plus bouger, bien au chaud dans ma couette. Et puis je n'avais pas tord : Hibiki était beaucoup plus proche de moi et avait une meilleure position. Malgré la marque dans mon dos qui me faisait montée la bile à la gorge, je ne pouvais nier la force de cette attirance. Ce que je ressentais pour Hibiki était inédit. |
| | | Citoyen Messages : 85 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 29 Localisation : Entre le 20° et le 21°
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| Je tambourinais comme un fou, espérant qu'elle m'ouvre. Un bruit. La porte s'ouvrit, elle avait toujours la même tête, le même ton :
-Je fais ce que j'veux, je suis Brittany Burnet. Toi, tu es qui mhh ? J'ai rencontrée quelqu'un de mieux. Va t-en, maintenant que tu as ta réponse !
Elle m'avait claquée la porte au nez. Elle ne voulait pas s'expliquer, m'écouter et me regarder. C'est comme si elle m'avait rayée de sa vie, qu'elle était passée à autre chose. Moi je l'aime, je veux vire avec elle encore. Comprendre pourquoi elle se fait du mal. Elle à rencontré quelqu'un de mieux ... ?
Intéressant, ceci expliquait pourquoi elle ne veux plus me voir ... Si il viens la voir il risque d'être surpris, je vais l'accueillir comme il se doit. Mais tant que je suis arrivé jusque ici, je ne vais pas me priver. Je fais comme la porte d'en bas, je recule et je fonce, je fais ça moins fort pour ne pas retomber à terre. La porte saute et je vois Brittany dans son lit, terrifiée. J'ai mal à ma main, celle ou il y a le bandage. Je regarde, le bandage est teinté de rouge, un rouge sang qui ne présage rien de bon.
Je lève la tête et je la regarde dans les yeux et dis ceci :
-Je suis venu pour avoir des réponses, pas me faire encore jeter par toi. Je veux des explications, tout de suite !
Je m'approche du lit et vire la couette, je suis juste au bord du lit, je suis a deux doigts d'exploser, de passer mes nerfs sur elle. Mais il y a une partie de moi qui ne veux pas ça. Qui aimerait des explications, plus calmes et moins violentes. Je ne dirais pas que je ne pourrais pas la frapper, je ne sais pas si je vais pouvoir me retenir, mais si je le fais, je me le pardonnerais jamais. |
| | | Membre de la CCG Messages : 91 Date d'inscription : 06/02/2016 Informationsarrondissement: 4ème Groupe: .CCGRang: 2ème classe
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| Un autre « Blang » se fit entendre une nouvelle fois, je me recroquevilla dans mon lit. J'en avais marre de tout cela. Je voulais que tout mes soucis se résolvent d'eux-même. C'était enfantin et stupide (quoi que un enfant est forcément stupide donc pas besoin de préciser), mais je ne pus m'en empêcher. Je voulais que Melo ressuscite, que mon prétendu fiancé disparaisse et que Pakkun m'oublie ! Ce dernier s’avançait vers le lit et je regrettais que ma quinque soit à l'opposée de mon lit. Une de ses main entourée de bandage saignait, et je pouvais sentir l'odeur du sang qui me secoua l'estomac. Précipitamment, je mâchais mon caramel pour combattre la nausée. Tout en jetant la couverture au loin, il déclara : « Je suis venu pour avoir des réponses, pas me faire encore jeter par toi. Je veux des explications, tout de suite ! » Je me recroquevilla d'autant plus sur moi-même, frigorifiée et pudique. Il n'avait plus rien à faire dans ma chambre, encore moins quand j'étais en pyjama et dans une telle situation d'infériorité. La gêne me consumait. « Pourquoi avoir enlevé la couette ? Recule déjà, on ne rentre pas dans la chambre d'une femme comme ça. » Je masquais ma peur et ma gêne à la perfection, du moins dans le timbre de ma voix. « Je sors désormais avec un collègue, inspecteur de 1ère classe. Il n'y a pas besoin d'explication enfin ! Ça c'est fait comme ça, point. Tu n'as pas besoin de savoir qui c'est, c'est ma vie privée... » Je ne pouvais tout de même pas lui dire qu'il s'agissait d'une femme. De plus si Hibiki le voyait, elle ne se priverais pas de faire en sorte qu'il soit éliminé de ma vie. Elle désirait me protéger, et je ne pouvais pas lui dire non. |
| | | Citoyen Messages : 85 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 29 Localisation : Entre le 20° et le 21°
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| Elle se recroquevillait, le froid sans doute, le chauffage ayant l'air d'être éteint depuis un moment. Un petit moment de silence pesant s'était installé, j'étais toujours au pied de son lit, attendant qu'elle réponde à mes questions plutôt que les esquiver. Ce fut finalement elle, à mon étonnement qui brisa ce silence :
-Pourquoi avoir enlevé la couette ? Recule déjà, on ne rentre pas dans la chambre d'une femme comme ça.
-Quand on a des invités, on les fait renter, quand on a un petit ami, on ne part pas sans rien dire. Je suis un être humain, pas un jouet que tu peux mettre à la poubelle et remplacer dès qu'il ne te plait plus. Pendant tout ce temps je me suis demandé pour quoi t'es partie, pour quoi tu m'as laissé seul. Ai-je fait quelque chose de mal ? Étais-je assez bien pour toi ? Tout ce temps la ces questions je me les posais tout le temps. Je veux des réponses. Et je ne plaisante pas.
Je passais ma colère sur Britanny, d'un certain point de vue. Le ton était plutôt sec et mon regard était ... intimidant. Je parlais assez vite, j'essayais de me contrôler, mais c'était quasiment peine perdue. La rage et la colère que j'avais accumulé se jetait sur la première personne que je voyais. Je sentais qu'elle était terrifié, moi aussi je l'étais, je n'étais pas comme ça habituellement, j'étais en quelque sorte devenu un monstre, mon ton et mes paroles me fessaient froid dans le dos.
Elle pouvait me foutre une baffe, tellement que je l'avais mérité, je lui parlais si violament qu'elle pourrait pensé que je joindrais le geste à la parole. Elle parla à nouveau, ce qui me tira de mes pensés :
« Je sors désormais avec un collègue, inspecteur de 1ère classe. Il n'y a pas besoin d'explication enfin ! Ça c'est fait comme ça, point. Tu n'as pas besoin de savoir qui c'est, c'est ma vie privée... »
Je fus très étonné et assez en colère, suffisamment four faire ce que je m'étais retenu de faire jusque ici. Je suis passé par un côté du lit, la prit par le col et lui colla une baffe. Je reculais et en la voyant, en voyant sa joue portant la trace rouge, très rouge de mes doigts. Je reculais un peu, j'avais pris pleinement conscience de mon geste, j'étais surpris et choqué de ce que j'avais fait, j'avais brisé ma promesse : celle de ne jamais frapper une femme, ma petite amie par dessus le marché.
J'essayais de m'excuser, malgré mes yeux humides et le choc :
-Je ... Euh ... Pardon ... Je ne voulais pas faire ça ! C'est parti tout seul ! |
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| Il ne se maîtrisait plus. Son ton et son impatience futile le montrait. Cela me conforta dans l'idée que j'étais mieux avec Hibiki. Elle, malgré la douleur qu'elle m'avait infligée il y a deux jours, elle était douce. Elle était encore plus attirante qu'une pâtisserie à mes yeux et je savais que cette douleur n'était rien face à son amour. Pour Pakkun, je n'avais pas cette même conviction. « Je ne t'es pas jeté, j'ai trouver un amour plus fort. Cela faisait un moment, mais pour une certaine raison, nous ne pouvions pas être ensemble... » Soudain, ce que je craignais qui se produise arriva : Il monta sur le lit, m'attrapa par le col et me colla une baffe. Il se recula, lui même surprit et choqué par son geste. Ma propre colère monta. Comment pouvait-il ? Quel genre d'homme était-il pour frapper une femme ? « Je ... Euh ... Pardon ... Je ne voulais pas faire ça ! C'est parti tout seul ! » Je sauta du lit et saisit ma quinque, sans toutefois l'activé. La douleur irradiant me dos m'avait fait blêmir malgré la marque rouge sur ma joue. « Sors, vite. Je ne veux même pas t'écouter. Moi non plus je suis pas ton jouet. Tu n'as pas à me frapper. Me considère-tu comme ta soumise ? Jamais de la vie. Je ne t'appartiens pas, pas à toi. » Mes mots étaient froid et teinté de colère. Mes prunelles brûlait de colère -et de douleur. Je voulais qu'il sorte, et qu'Hibiki vienne pour me prendre dans ses bras. Je me retourna pour admirer le vivarium vide de Melo, en attendant que Pakkun parte. Mais ce dernier me prit dans ses bras et la douleur dans mon dos me coupa le souffle. « L-lâche...moi...ne...touche pas...mon dos... » Sur mon dos était gravée la preuve que je n'appartenait plus à Pakkun mais à Hibiki. Fières initiales trônant sur mon dos. |
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| « Sors, vite. Je ne veux même pas t'écouter. Moi non plus je suis pas ton jouet. Tu n'as pas à me frapper. Me considère-tu comme ta soumise ? Jamais de la vie. Je ne t'appartiens pas, pas à toi. »
-Non. Pardon, je ne voulais pas faire ca ...
Elle avait sa mallette en main, honnêtement je l'ai bien mérité si elle décide de l'activer. Ses mots et son regard était teinté de colère. Comme la chose qui m'avait servi de père pendant un moment. Je ne savais même pas si elle m'excuserait pour avoir fait ça un jour. Elle était debout, juste devant moi, pas après pas je m'approchais d'elle et je la prenais dans mes bras. Je collais mes lèves à son oreille et lui dis ceci :
-Tu n'as pas à me pardonner.
Je l’enlaçais et remarquais qu'elle semblait avoir mal, elle dit ceci :
« L-lâche...moi...ne...touche pas...mon dos... »
C'était suspect, je décidais de lui faire une clé de bras et de la pousser sur le lit. Elle essayait de se débattre mais je vis une marque sur son dos en soulevant le t-shirt. Elle me donna un coup ce qui me fit tomber à terre, je restais là en attendant sa réaction. |
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| Une clé de bras, il avait osé. Cet abruti avait osé. Après avoir doucement murmuré à mon oreille que je n'avais pas besoin de lui pardonner, il m'avait mise contre le lit et avait soulever mon pyjama. Il l'avait vue. Il avait vu la marque. Le coup était parti instinctivement, représailles instinctive. Il devait être un peu sommé. « Pourquoi ? Pourquoi tu t'acharnes ? Même si l'on me blesse cela ne te concerne plus, je fais ce que je veux. Et je resterai avec la personne que j'aime ! » Hurlais-je. Je m'allongeais sur le dos suffocante. La douleur irradiait mon dos par vague de douleur. La tête me tournait. Au bout d'un moment cela passa. Lorsque que je repris vaguement conscience, Pakkun était toujours là. Et il semblait décider à m'interroger. |
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| J'étais sonné, à terre, elle était debout devant moi, je baissais la tête ne pouvant plus la regarder droit dans les yeux. Elle était là devant moi, debout et bien décidée à se défendre :
« Pourquoi ? Pourquoi tu t'acharnes ? Même si l'on me blesse cela ne te concerne plus, je fais ce que je veux. Et je resterai avec la personne que j'aime ! »
-Ceci me concerne, de toute façon je fais ce que je veux, vu qu’apparemment je ne suis plus rien pour toi.
Elle s'allongeait sur le lit, je l'entendis s'allonger, moi j'étais toujours la, par terre me relevant tant bien que mal. Elle m'avait donné un coup sur le tibia, c'est qu'elle visait plutôt bien pour une personne immobilisée. Je relevais la tête, elle était bien allongée sur le lit, sur le dos, les bras écartés, j'étais debout face à elle, j'avais du mal à conserver mon équilibre étant encore légèrement sonné mais déterminé à avoir des réponses à mes questions.
Une idée me passa par la tête, non je ne peux pas, je ne peux pas faire ça, c'est cruel. J'essayais tant bien que mal à éviter cette idée, mais plus je l'oublie, plus elle refait surface au point d'occuper la plus grande partie de mon esprit. Ma respiration s'accélère, je l'observe, elle semble être inconsciente, j'en profite pour me mettre sur elle de façon qu'elle ne puisse plus se lever, j'en profite pour lui attraper les poignets de façon qu'elle ne puisse pas me donner de coups ou attraper un objet pour se défendre.
Je ne veux pas. Je ne veux pas. Et pourtant je suis en train de le faire, elle se réveille doucement, ou plutôt, elle émerge. Elle ouvre lentement ses yeux regarde un coup à droite, un coup à gauche, elle commence à être terrifiée. Elle essaie de bouger ses poignets, je sers plus fort pour lui faire comprendre que c'est une mauvaise idée. Elle me regarde droit dans les yeux, terrifiée, les larmes aux yeux. J'en profite pour approcher ma tête de son visage et lui dit d'une extrême douceur :
-Je suis sûr que maintenant tu peux m'écouter. Et ne te débats pas, car je peux serrer encore plus fort. Maintenant, je veux savoir qui est ce "collègue" avec qui tu sorts et les raisons exactes de toute cette masquerade. Car ceci n'explique pas tout, sinon tu me l'aurais dit ...
J'ai limite envie de me coller une balle à ce moment ci, j'agis comme lui, traite une femme de la même façon que lui et utilise le même ton que lui. C'est pas vrai, il n'a pas déteint sur moi ?! Je me souviens le jour où j'ai enfin pu quitter cet enfer, juste avant il tenait maman de la même façon et lui parlait comme ceci. Je veux pas, puta*n, j'ai pas demandé ça moi. Je relâche légèrement mon attention, je remarque que la qunique est quasiment à portée de main. |
| | | Membre de la CCG Messages : 91 Date d'inscription : 06/02/2016 Informationsarrondissement: 4ème Groupe: .CCGRang: 2ème classe
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| J’émergeais lentement, Morphée me laissant partir de ses bras réconfortants. Il était là, juste au dessus de moi. Il me tenait sous lui, mes poignets dans ses mains. Je lui jetais un regard consternée. Je ne pus retenir quelques larmes. La peur me tordait l'estomac et je ferma les yeux quand il s'approcha.
« Je suis sûr que maintenant tu peux m'écouter. Et ne te débats pas, car je peux serrer encore plus fort. Maintenant, je veux savoir qui est ce "collègue" avec qui tu sorts et les raisons exactes de toute cette mascarade. Car ceci n'explique pas tout, sinon tu me l'aurais dit ... »
Son ton me collait des sueurs froides. Jusqu'où était-il capable d'aller ? Non, non Brittany il ne faut pas résonner comme ça, ce n'est pas comme ça que tu deviendra forte et digne d'Hibiki. Affronte ta peur. Saisit le taureau par les cornes.
« Tu me fais pas peur. Je te dirais rien, si ce n'est que cette personne vaut mieux que toi ! » Aboyais-je.
Je tentai d’enfoncer mes ongles dans une de ses mains mais il serra mes poignets plus fort, m'arrachant une grimace de douleur. Je tentais de remuer mes jambes, mais il était au-dessus, les bloquant de son corps. Je pouvais sentir son parfum me prendre la gorge. J'avais peur, très peur. Mais ne serais-ce pas pire si je parle ? |
| | | Citoyen Messages : 85 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 29 Localisation : Entre le 20° et le 21°
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| Elle tentait d'enfoncer ses ongles dans ma peau, je répliquais en serrant plus fort. Elle grimaçait de douleur, elle semblait être terrifiée. Je l'étais aussi mais je ne pouvais plus me contrôler, comme si un autre moi était apparu entre temps. C'était une autre personne qui la tenait, lui parlait. Puis elle parla, non sans grande peine :
« Tu me fais pas peur. Je te dirais rien, si ce n'est que cette personne vaut mieux que toi ! »
-Ah bon. Tu es sure de me rien dire, si j'étais toi je ne dirais pas ceci.
"Je" lui mis deux autres gifles, ses joues se teintaient de rouges. Je ne voulais pas faire ça, mais je ne pouvais rien faire pour empêcher ceci.
-Alors ? Alors !? Je te fais toujours pas peur !?! Je peux être pire encore si tu veux ... Hein. Dans ce cas t'as intérêt à parler.
J'étais toujours au dessus d'elle "je" m'amusais à serrer plus ou moins fort ses poignets pour la voir grimacer. J'étais devenu plus ou moins fou. Ou plutôt incontrôlable, comme animé d'une rage folle. "Je" l'a regardais souffrir cela "m'amusait" de la voir ainsi en position de faiblesse. "Je" serrais plus fort m'approchant d'elle, "je" la regardais d'un mélange de froid, de rage et de colère. Je m'approchais délicatement d'elle toujours en la regardant de la même manière.
Je me fessais peur, je tentais de résister mais je ne pouvais pas, comme si j'étais spectateur de ce qui se déroulait sous mes "yeux", de tout ce que je suis en train de lui infliger. Et c'est là que "je" parle à nouveau, près de son visage, la voix tremblante d'une personne n’arrivant plus à se contrôler :
-PARLE ! Parle petite chose, tu m'amuses beaucoup, mais à un moment je vais avoir de moins en moins de patience ... et là je vais bien m'amuser ... sur T.O.I.
Je vois le pistolet se refléter dans le peu de lumière qu'il y a dans la pièce. Je ne sais même plus pourquoi je l'ai pris, mais ce que je sais c'est que c'est une très mauvaise idée, qu'il soit à portée de main. Je me reconnais plus. Jamais on m'avait "poussé" à bout comme ça, plusieurs fois j'ai failli mais autant de fois j'ai résisté. Je sais pas comment tout ceci va se terminer, mais j'espère que ce sera avant qu'il soit trop tard ... |
| | | Membre de la CCG Messages : 91 Date d'inscription : 06/02/2016 Informationsarrondissement: 4ème Groupe: .CCGRang: 2ème classe
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| Il m'avertit que je n'aurai pas du faire ça et deux autres gifles suivirent. Mes joues me faisaient souffrir. J'avais peur, la tête me tournais.
« Alors ? Alors !? Je te fais toujours pas peur !?! Je peux être pire encore si tu veux ... Hein. Dans ce cas t'as intérêt à parler. »
Il me terrifiait. Presque autant qu'Hibiki lorsque qu'elle avait sortie la lame. Je tremblait. Lui, il s'amusait. Il s'approchait et mutilait mes poignets. Je réalisais à quel point j'étais dégoûtée des hommes. Il faisait tous souffrir. Mon frère par sa faiblesse, mon père par son autorité et Pakkun par sa volonté de me contrôler.
« PARLE ! Parle petite chose, tu m'amuses beaucoup, mais à un moment je vais avoir de moins en moins de patience ... et là je vais bien m'amuser ... sur T.O.I. »
« Stop that please... Ce n'est pas de ma faute si je préfère les femmes. J'ai essayer de le refouler mais en vain. Tes baisers ne me faisaient plus rien, c'était elle qui m’intéressait. T'es content maintenant ? Tu vas pouvoir me traiter comme une paria ! » Je n'osais plus le regarder et je me fit la promesse de déménager quand cela serait fini. J'irai vivre chez Hibiki, elle avait promit de me protéger. |
| | | Citoyen Messages : 85 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 29 Localisation : Entre le 20° et le 21°
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| "J'etais" là à m'amuser de la voir souffrir, je ne sais pas comment mais elle à trouver la force de parler :
« Stop that please... Ce n'est pas de ma faute si je préfère les femmes. J'ai essayer de le refouler mais en vain. Tes baisers ne me faisaient plus rien, c'était elle qui m’intéressait. T'es content maintenant ? Tu vas pouvoir me traiter comme une paria ! »
-Elle ?
J'étais là l'autre moi réduisait son emprise, pas encore suffisamment pour que je puisse en reprendre le contrôle mais pour contrôler ce qu' "il" dit. "Je" me calmai un peu, la serrant toujours aussi fort, mais ne lui parlant plus. "Je" maintenais encore le même regard, même si il était un peu moins terrifiant.
Mais ce qui me permit de reprendre le contrôle ce fut une larme, sa larme, celle qui coula sur sa tempe et qui finit sur le drap. Dès que je pus reprendre je contrôle je la lâchais, la regarda d'un air paniqué et choqué de l'ensemble de ce que "j'avais" fait, du monstre en moi qui à fait surface. Je reculais du lit rapidement, me rendant compte du "spectacle", de cette horreur.
J'avais mon visage caché par mes mains, essayant de reprendre mon souffle et mes esprits. Plus les secondes passèrent, plus je prenais conscience de mes actes. Une fois que ma respiration fut plus calme je retirais mes mains de mon visage. Elle était devant moi, les poignets portant la trace de mes mains, ses joues étant encore très rouges.
Elle se tenait devant moi, visage fermé, ne laissant passer aucune émotion. Je prenais conscience de tout, tout ce que je lui ai fais subir. Je baissais la tête, désespéré, tentant le tout pour le tout. Je pris une grande bouffée d'air et m'excusa :
-Je te présente mes excuses Britanny, ce n'est pas moi qui t'ai fait subir ça, c'est une autre ...
Elle avança vers moi, déterminée et me mis une baffe. Pas une petite, non, une belle baffe qui résonna dans toute la pièce. Je fus tellement surpris qu'elle me fit trébucher en arrière, je dus me rattraper au meuble derrière moi pour ne pas tomber. Je grimaçais de douleur, ce fut la main blessée qui supporta mon poids.
Elle se remit à saigner, moi je m'étais enfin remis debout, elle était devant moi, me regardant, je baissa à nouveau la tête, je ne peux plus la regarder, je ne veux plus, je n'en ai pas la force. Non pas que je n'assume pas mes actes mais plus que je ne peux plus me supporter moi même. Je suis la tête baissée, à deux doigts de craquer, ma main ensanglantée encore sur le meuble et moi contemplant toute l'horreur de ce qui s'est passé, de cette situation et de moi. |
| | | Membre de la CCG Messages : 91 Date d'inscription : 06/02/2016 Informationsarrondissement: 4ème Groupe: .CCGRang: 2ème classe
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| Il semblait petit à petit reprendre le contrôle. Ses yeux changèrent, ses mains desserrai mes poignets. Je me détendit un peu. Le fait d'avoir révélée que je sortais avec une femme semblait lui avoir fait l'effet d'un bain d'eau glacée. Je ne savais pas trop comment le prendre, cela me déstabilisais un peu. Mais je n'allais pas me plaindrez, cela avait au moins servit à quelque chose. Il lâcha finalement mes poignets. Ils me faisaient mal, étaient rouges et engourdis. Je les massais un moment puis saisit ma quinque, sans toutefois l'activer... techniquement, je n'avais pas le droit de m'en servir sur des êtres autres que les goules. « Je te présente mes excuses Brittany, ce n'est pas moi qui t'ai fait subir ça, c'est une autre ... » Je soupirai et le regardais, ferme et froide. Je posais les poings sur mes hanches, jugeant la situation. Ma mémoire me faisait des échos de ce qu'il c'était passé il y a deux jours. Je ne devais plus être faible. « Je me fiche des tes excuses quel qu'elles soient. Sors d'ici Pakkun, et surtout ne revient jamais... Et ne t'avise même pas de me reprocher d'être partie avec une femme, quand je vois comment tu nous traite, je ne regrette pas. » Peu m'importait de le blesser, il le fallait. Ainsi, il décampera. Ainsi, j'aurai montrée ma force... Et c’était tout ce qui comptait. |
| | | Citoyen Messages : 85 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 29 Localisation : Entre le 20° et le 21°
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| Elle soupirait et me regardait, je devais être un monstre rien de plus pour elle. Son regard était froid et ferme, ne laissant passer aucune émotion, il me mettait un peu mal à l'aise. Elle était la poings sur les hanches, pensive. J'étais juste en face d'elle, j'avais retrouvé mon équilibre, je retirais ma main du meuble laissant une trace de sang. Mon bandage ne retenait absolument plus le sang, il était devenu totalement rouge, n'étant plus d'aucune utilité.
Flic, floc ... Les gouttes de sang commençait à perler, lentement, sur le sol. Flic, floc ... Le temps s'écoulait, aucun des deux ne voulant prendre la parole, un silence glacial et pesant s'installait. Flic, floc ... Pakkun comprenait de plus en plus tout ce que Brittany pouvait penser de lui, un monstre violent, sans respect et usant et abusant de sa position de force. Filc, floc ... Pakkun comprenait de plus en plus, au fur et à mesure des secondes qui passèrent qu'un monstre était en lui. Qu'il dormait depuis tout ce temps attendant le moment propice pour se réveiller. Attendant le jour où il ne pourrait plus être retenu.
Flic, floc ... Pakkun baisse les yeux, il voit qu'une flaque de sang, en dessous de sa main blessée, commençait à se former. Flic, floc ... Brittany commençait à parler, elle utilisait un ton très froid, ses et en employant des mots assez durs :
« Je me fiche des tes excuses quel qu'elles soient. Sors d'ici Pakkun, et surtout ne revient jamais... Et ne t'avise même pas de me reprocher d'être partie avec une femme, quand je vois comment tu nous traite, je ne regrette pas. »
J'aurais voulu pleurer, mais je n'en avais ni la force, ni l'envie. Je la comprenais, mais j'avais l’impression qu'elle avait changée. Elle n'avait jamais employé un ton aussi dur avant, aussi blessant. Ses paroles montraient son jugement, son opinion qu'elle avait désormais de moi. Le "nous" me marque profondément, je ne sais pas de quoi elle parle exactement, mais je ne veux pas croire à ce que je pense. Je me hais, je me déteste, je veux tuer ce monstre, mais cela veut dire que je dois me tuer aussi ... Je ne veux pas ... Je ne peux pas ...
Je la regarde, elle me regarde froidement, me fusillant presque du regard. Je veux tout se finisse, que ce soit un cauchemar ... mais ce n'est pas le cas. Le rare moment de bonheur depuis longtemps se transforme en un moment horrible, cruel ... Je n'en peux plus. Je prend mon souffle, longuement et je prend mon courage à deux mains. Je m'approche d'elle, je lui parle doucement, calmement :
-Ecoute ... S'il te plaît ... Tout le monde n'est pas cruel ... Ecoute moi s'il te plait ... |
| | | Membre de la CCG Messages : 91 Date d'inscription : 06/02/2016 Informationsarrondissement: 4ème Groupe: .CCGRang: 2ème classe
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| Il semblait à bout, profondément. Il réalisait sans doute à quel point tout était brisé désormais. J'étais la mieux placée pour savoir à quel point cela faisait mal, à quel point on avait l'impression de marcher dans su sable mouvant et on sent que l'on ne peut pas en ressortir. On lutte, on lutte, on s'accroche à « ce qui était » mais on lutte en vain, on s'épuise, on s’effrite. Mais cela finit quand même par changer. Le changement on ne peut l'éviter, on se retrouve tous confronter à lui, un jour. Et pour moi, comme pour Pakkun ce jour était arrivée. Et je l'accepte la tête haute.
Lui aurait plus de mal. Il semblait ridiculement faible. Son bandage était gorgé de sang qui coulait désormais sur mon beau parquet. Je fit un signe à une servante qui s'empressa de lui en donner un nouveau et tout nettoyer. Une fois sa tâche accomplie, elle disparu de là où elle venait, gentille ombre serviable. Suite à cela, Pakkun s'approcha doucement de moi et déclara :
«Écoute.,S'il te plaît ... Tout le monde n'est pas cruel ... Écoute moi s'il te plaît ... "
Je le fixai, incrédule. Il se foutait de moi ? Il me prenait pour une faiblarde idiote et crédule ? Remarque c'est ce que j'avais été pendant toute notre relation. J'activais ma quinque. Désormais, les choses avait changés. Je devais être forte. Rugir comme un tigre et voler comme une colombe.
«tout le monde n'est pas cruel ? »J'éclate d'un rire mauvais, sortit le plus naturellement du monde, je me surprenais moi-même «quel utopiste ! Dégage d'ici, c'est moi qui décide ! Je ne suis plus la stupide Brittany faiblarde que tu aimais tant ! »
Le désir de lui-montrer ma force et de le virer d'ici brûlait tout mon être. J'avais plus d'une fois insulter et cracher au visage des gens, plus d'une fois je m'étais mise en colère, mais ce qu'il se passait là, c'était inédit. |
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| Une personne était venu changer mon bandage et nettoyer le sang sur le sol. J’espère qu'il n'a pas pénétrer le parquet, sinon il gardera une marque de mon passage. La personne s'en alla rapidement nous laissant seuls face à notre problème, aucun des deux ne veux céder, aucun des deux à le même objectif. Et les deux veulent croire qu'il pourront gagner face à l'autre. Mes paroles ne lui font rien, elle me fixait, finalement elle se décida à activer sa qunique après un moment d'interrogation où son doigt de baladait au dessus du mécanisme d'ouverture.
Je ne veux pas repartir comme ça, si je dois me défendre je le ferais, vu ce qu'elle vient de faire elle est tout à fait capable d'utiliser sa qunique. Elle semble avoir pris une décision pouvant être lourde de conséquences. J'étais la en face d'elle serrant des poings, attendant sa réponse, je risque sûrement de mal le prendre me connaissant. Mais là, tout de suite, elle est une autre personne, réagissant diffament.
«tout le monde n'est pas cruel ? »
Elle éclate de rire, un rire mauvais, qui était sorti tout naturellement. Je ne sais pas comment elle va réagir après, je suis septique. Elle à changé mais je ne sais pas comment, je ne sais pas comment je peux me défendre. Je ne la reconnais plus, comme si une autre partie d'elle avait fait surface. Je sers mes poings, je serre des dents, je me battrais jusqu'au bout. «quel utopiste ! Dégage d'ici, c'est moi qui décide ! Je ne suis plus la stupide Brittany faiblarde que tu aimais tant ! »
-Moi utopiste ?! Non, c'est la réalité, celle que tu commence à oublier ! Certaines personnes veulent être gentil avec toi ! Mais tu les oublie ! Tu changes !
Je parlais d'une voix forte et claire, comme si j'apportais un message. Je veux lui faire comprendre qu'elle n'est pas seule, que si elle choisit un chemin, elle devra en assumer toutes les conséquences. J'ai du mal à lui faire un long discours, mais je pense avoir plus d'effet sur elle avec ceci qu'un discours réfléchi et organisé.
Elle avait changée de technique, elle utilisait des mots "forts" comme pour monter qu'elle était forte. Qu'elle était devenue forte. Je riposte, je ne veux toujours pas la blesser plus qu' actuellement, mais je ne vais pas me laisser faire. Elle doit croire que je suis fragilisé de ce qui s'est passé, mais elle doit sous-estimer mon contrôle de moi. Si je dois craquer, ce sera quand j'aurais tout tenté, qu'elle aura changé pour de bon. Je reste sur mes gardes, je ne veux pas me prendre de coup, surtout avec sa qunique qui risquerait de bien me blesser sur le moment. |
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| Je regardais le parquet. Heureusement le sang n'avait pas laissée de trace indélébile, sinon j'aurai eu le sang de Pakkun gravé à vie dans le parquet. Cette idée m'arracha une grimace... J'aurai été obligée de déménager. Enfin, je prévoyais de déménager avec Hibiki à un moment, mais quand même. « Moi utopiste ?! Non, c'est la réalité, celle que tu commence à oublier ! Certaines personnes veulent être gentil avec toi ! Mais tu les oublie ! Tu changes ! » Il se foutait vraiment de moi ? Ou était-il amnésique au point d'oublier ce qu'il venait tout juste de me faire ? Certes, ce n'étais pas pire que d'être marquée par une lame chauffée à blanc, mais je me garderai bien de le lui dire.
« Tout ce que je vois, c'est ce que tu viens de me faire par désir de possession... mais je ne t'appartient pas. Laisse moi vivre en paix avec celle que j'aime et dégage. » Mon ton était toujours aussi froid, je ne voulais pas céder et je ne le devais pas. J'appartenais à Hibiki désormais et étonnamment cette idée ne me révulsait pas. Qu'il y avait-il de mal à changer, après tout ? |
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| « Tout ce que je vois, c'est ce que tu viens de me faire par désir de possession... mais je ne t'appartient pas. Laisse moi vivre en paix avec celle que j'aime et dégage. »
Eh bien ! Je ne fut pas déçu de sa réponse ! Elle ne semblait vouloir céder, mais là c'est sûr, son ton est froid, elle ne veut pas céder mais moi non plus. Je lui réponds :
-Et alors !? Celui qui t'a fait cette marque sur ton dos, ce n'est pas en signe d'appartenance ?! Signe que tu es tout à lui ?! Tu dis ça car tu as trouvé mieux ! Tu te cherches des excuses !
J'étais énervé, cela se sentait au son de ma voix. Je parlais rapidement, je disais ce que je pensais, ce que je me retenais de dire. J'en ai marre de tourner autour du problème. Celle que j'aimais ne m'appartenais pas, n'appartenait à personne. Elle était libre de faire ce qu'elle voulait, ce qui lui plaisait. Mais ce n'est pas celle que j'ai aimé devant moi, c'est un autre elle.
A présent je ne retiendrais plus ce que je pense. Elle me croit fragilisé ? Dans ce cas j'ai une chance. Je respire un coup et tente ma chance :
-Cette autre personne te considère comme un objet ! ... Si tu y tiens tant à elle je n'ai qu'a aller la voir, et on verra si tu tient toujours autant à son cadavre !
Je suis peut être parti trop loin, mais tant pis. Déjà j'arrive à me contrôler, tant mieux. Je préfère être pleinement conscient de mes actes qu'être un pantin. J'attends de voir comment elle va réagir, vu comment j'ai parlé de l'autre personne, elle ne le prendra pas forcément bien. Je reste sur mes gardes attendant de voir sa réaction et pouvoir parer si besoin. |
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| L'énervement semblait prendre de nouveau possession de lui.. Je soupirai de nouveau, moi, ce que je voulais, c'était qu'il s'en aille tout simplement.
« Et alors !? Celui qui t'a fait cette marque sur ton dos, ce n'est pas en signe d'appartenance ?! Signe que tu es tout à lui ?! Tu dis ça car tu as trouvé mieux ! Tu te cherches des excuses ! »
Touché. Il n'avait pas tord sur ce point. Mais je ne lui laisserai pas cet avantage. Je m’asseyais tranquillement sur le lit et entamais une tarte au caramel. Je domine, je suis calme, inatteignable, maître du jeu. Je pris mon temps pour déguster la pâtisserie et ne répondis qu'une fois celle-ci complètement achevée.
« Mais de quoi tu parles ? Quel marque ? Mon pauvre, le choc te fais vraiment perdre la tête ! Tu ferrai mieux de rentrer chez toi ! » Suite à cela il proféra des menaces envers Hibiki. J'éclatais aussitôt de rire, en lâchant même ma quinque. Cela dura une bonne dizaine de minute, après quoi je me ressaisie.
« Haha... Elle est ma mentor et crois-moi sa quinque est la plus redoutable de toute, elle n'a qu'un an de plus que moi et pourtant … Si tu crois qu'un civil comme toi à une chance ! Reste loin d'elle, ça vaut mieux pour toi, d'autant plus qu'elle pardonnera pas ce que tu m'as fait. »
Je me remis assise correctement sur le lit. Cette séance de fou rire avait également réveillée des douleurs dans mon dos et ce n'était pas très agréable. |
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| Elle s’installa tranquillement sur le lit, mangeant une part de tarte au caramel. Elle prit tout son temps et me répondit une fois sa pâtisserie finie :
« Mais de quoi tu parles ? Quel marque ? Mon pauvre, le choc te fais vraiment perdre la tête ! Tu ferrai mieux de rentrer chez toi ! »
Je m’avançais vers elle, en deux enjambés j'étais à son niveau et je lui dis ceci tout en touchant la marque :
-La ! Tu devrais le sentir, non ?! En plus vu comment tu réagis, ceci doit dater de quelques jours, pas plus.
Entre temps elle avait ri pendant plus de dix minutes. J'étais en colère mais en pleine possession de mes moyens, elle s'était ressaisie et commençait à parler :
« Haha... Elle est ma mentor et crois-moi sa quinque est la plus redoutable de toute, elle n'a qu'un an de plus que moi et pourtant … Si tu crois qu'un civil comme toi à une chance ! Reste loin d'elle, ça vaut mieux pour toi, d'autant plus qu'elle pardonnera pas ce que tu m'as fait. »
-Hum. Dans ce cas ... T'avais qu'a ne pas relâcher ton attention !
Je sortais mon arme et tirait plusieurs balles juste au dessus de sa tête. Je lui montrait que j'étais sérieux. Je veux qu'elle me prenne au sérieux. Je pourrais renter vu les réponses qu'elle m'a donné, mais vu comment elle est, je vais lui faire peur et rester encore un peu. Je tiens fermement l'arme, je suis toujours dans la même position, attendant de savoir si je tire à nouveau des balles ou pas. |
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| Deux enjambées et il rejoignit touchant ma marque, je poussais un cri aiguë et le repoussais en pestant. C'est vraiment un imbécile.
« La ! Tu devrais le sentir, non ?! En plus vu comment tu réagis, ceci doit dater de quelques jours, pas plus. »
Je ne répondis pas, je pense que cette technique fonctionnera mieux, puisqu'il ne voulait pas m’écouter. J'étais allongée et haletante, la douleur pulsait de nouveau dans mon dos. Je serrai les dents et supportais en silence.
« Hum. Dans ce cas ... T'avais qu'a ne pas relâcher ton attention ! »
Sur ses mots, une balle frôla ma tête ainsi que deux autres. Le bruit me faisait mal aux oreilles mais je ne fis rien. Trisha non plus, ne réagira pas cette fois, contrairement à la fois où Hibiki m'avais fait hurlée de douleur, puisqu'elle était partie faire les courses. J'étais seule. Mais je ne suis plus faible. En serrant les dents je me redressais suffisamment pour faire face à Pakkun, le fusiller du regard et lui tirer la langue. Je ne céderai pas. Il n'avait aucune idées de mes vraies peurs. |
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| Elle ne répondit pas. Elle serrait des dents tout en se redressant, une fois redressé, elle me fusilla du regard et me tira la langue. Je levais a peine un sourcil. Mais je bouillais intérieurement, elle se joue de moi. Je serre des poings, elle à décidée de m'ignorer ... Bien. Je m'avance à pas lents, encore plus près d'elle, le regard noir, très noir. Je me regarde rapidement dans un reflet, ce regard est si de déstabilisant, je ramasse un couteau qui était à terre.
Je fais un grand sourire tout en maintenant le regard, je joue avec le couteau en mains, on dirait ceux du CCG. La lame se reflète dans la lumière, la couleur est si pure. Je m'approche toujours plus près d'elle. Je lui barre le chemin le plus court vers la sortie de mon bras. L'autre main joue toujours avec le couteau, j'approche ma bouche de mon oreille et lui dis ceci :
-Ça va ? Ton joujou t'as bien plu ? Ton mutisme ne te sauvera pas, ceci ne fait qu'énerver plus. Tu vois le joli couteau, c'est un beau jouet, hein ...
J'attends de voir sa réaction, je ne sais pas comment elle va réagir, moi je suis toujours dans la même position, je ne voulais pas y aller comme ça, mais tant pis. |
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