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Forum Tokyo ghoul, basé sur le manga original de Sui Ishida. Avatar du même type en 200*320. Personnage de l'anime interdit à prendre, nous demandons des personnage fictifs car aucun lien avec Ken Kaneki ne sera fait. Cela se passe également à Tokyo.
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Bored | Adeus H. Sorensen [døne]
ON EST EN 2016, CA VA BOUGER CETTE ANNEE !
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Adeus H. Sorensen




Adeus H. Sorensen
Membre de la CCG
Messages : 8
Date d'inscription : 06/06/2015
Age : 30
Localisation : Suisse

Informations
arrondissement: 20e
Groupe: .CCG, 2e Classe
Rang: 2e



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je suis un membre de la ccg classe 2
prénom(s) & nom - Adeus Hans Sorensen, dit "Ade"
sexe - Masculin
âge - 21 Ans
section - Inspecteur
classe - Deuxième Classe
arme - De petits couteaux en "Métal Q"
arrondissement - Vingtième
situation financière - Mesurablement indépendante
situation amoureuse - Célibataire
orientation sexuelle - Hétérosexuel
origine - Danoise

corpulence - Fin, élancé, pas d'un gabarit redoutable et pourtant redoutablement endurant couleur des yeux - Marron Glacé couleur des cheveux - Jaune Canari avatar du personnage - Hirako Shinji – Bleach
CARACTÈRE -
Ne vous laissez pas berner par ce sourire.
À la naissance, il est si facile de se catonner aux sillons tout tracé d’une vie bien faite. Il est si évident de se laisser porter par le courant rassurant et insipide d’une journée ouvrable. L’attrait grossier du systématique. De l’ordonné. Du résolument entretenu et calculé. De l’indubitiablement pondéré, pandulant ronfleusement entre ataraxie apparente et aliénations convenables.
Je vous le répète, ne vous laissez en aucun cas séduire par sa bonne humeur.
Si une certaine vérité persiste dans cette idée qu’aux doux balancements des fleuves appartient cette prévisibilité combien séduisante, Adeus a jadis fait le choix de ne pas s’encombrer d’un tel fardeau pétri de vulgarité, d’hypocrisie, et de fadeur. Il s’est forgé une personnalité forte de ses principes. Des principes qu’il a préféré abandonner aux caprices excitants et furibonds de la marée.
La vie n’est pas un jour ouvrable.
Ne vous laissez pas subjuguer par son engouement systématique.
C’est un océan de choix qu’il nous incombe de faire, et dont le réveil est la première conséquence.
Car il adore s’abandonner au tumulte des périls.

Adeus a ainsi fait le choix de s’imbiber au possible des enseignements que pouvaient lui apporter ses erreurs – pourvu qu’elles soient avérées une fois passée sous le crible de son propre jugement. Il a notamment choisi de s’efforcer à régulièrement se remettre en question, agacé par ce confort induit et si facile qui l’a vu grandir en son cercle familiale. L’héritier des Sorensen est un philosophe militant de l’indépendantisme. S’il ne le se revendique pas explicitement, tout en son comportement laisse à supposer une volonté excessive d’indépendance. De peur de s’attacher, il soigne sa faculté au détachement. Détachement tant sur un plan émotionnel que professionnel. Le natif nipponien est plutôt du genre à tourner les faits en dérisions, les dérisions en opinions et les opinions en faits. C’est par cet exécrable manège fait d’interprétations suggestives qu’il embrène son entourage, – de même que son non-entourage – qu’il les pousse à bout afin de sonder les limites de leur esprit critique. Afin de s’occuper l’esprit.
En réalité, il n’est de propriété plus déterminente à ses yeux que l’esprit critique. Tester les autres, c’est pour lui une manière de se rappeler qu’il est capable d’émettre un avis clairvoyant en toutes circonstances et en présence de quiconque. Au-delà d’un simple rappel au quotidien, pourrait-on dire qu’il aiguise sa propre nature à juger celles des autres.

Étrangement, le seul être à l’abri de cette examen psychologique fort invasif était son défunt frère, Aozora. Je vous l’accorde, celui-ci n’était pas son frère à proprement parler. Il faut savoir qu’au sein d’Herazored, tous les membres l’étaient. Toutefois, tout particulièrement, pour Ao, ainsi que par égard pour son innocence, pour sa pureté d’esprit, le danois était prêt à tout afin de préserver cette sphère de sécurité et de dévotion addictive. Quand bien même cela n’aurait été qu’une illusion, il aurait commis l’impossible pour maintenir celle-ci tant que faire se pourra. Il n’était lui-même pas ignorant que là demeurait sa faiblesse la plus intime : Croire qu’il pouvait indéfiniment et en tout temps défendre Aozora de n’importe qui, et essentiellement, de n’importe quoi. Contrairement à ce qu’il laissait donc penser de la sorte, cette fantaisie qui vise à exagérément protéger « son frère » est un moyen de lui refuser ce que lui-même convoite le plus : Son autonomie. Pourquoi ? Car Ade estimait – à plus forte raison – que le jeune étudiant était encore trop fragile pour revendiquer ainsi à son autonomie. Si la société se plaît à vendre des rêves de liberté, elle oublie également d’en relever les inconvénients. Notamment celui d’être totalement exposé aux jugements des autres.
Sans quoi, en somme, Adeus Sorensen a choisit de se contrefoutre du monde avant que celui-ci ne se débarrasse de lui.
Seulement, il évolue au sein d’un univers dans lequel il semble être le seul à ignorer que le monde ne cherche pas nécessairement à lui nuire, lui et son entourage.

Si la vie lui a accordé l’opportunité d’exercer une autorité certaine sur divers de ses traits de caractère, le jeune inspecteur de seconde classe n’est pas non-plus dépourvu de ces indéfectibles démons, de ceux qui portent préjudice à votre image, de ces « indésirables ». Et ces défauts sont bien peu négociables.
De la sorte se vit-il affublé d’un facteur de démotivation chronique pour toute activité sortant de ses champs d’intérêts vitaux. Il méprise toute forme d’autorité susceptible de le méoriser. Son expérience de l’opulence financière dont a bénéficié sa famille lui a façonné une propension furieuse à systématiquement récuser la critique dont il ferait l’objet. Et cela, bien trop souvent, de manière totalement inconsciente. Il n’accepte ni remarques, ni compliments - du moins, jamais de manière sincère et censée. S’il est, par ailleurs, doté d’un caractère bien trempé, cela ne fait qu’amplifier sa nature impatiente.
Ade appartient également à cette race de personnes emprisonnées dans un complexe contradictoire. Ce qu’il redoute par-dessus tout, c’est bien la dépendance que peut créer l’aisance de biens financiers et matériels. Ainsi fera-t-il tout ce qui est en son pouvoir afin de se soustraire de cette emprise journalière. À tel point qu’il n’est en effet pas inhabituel que cette curieuse manie ne flirte avec le jugement défavorable de son entourage. Ainsi, aussi absurde que cela puisse paraître, il donnera - pour ne citer que cet exemple – plus volontiers la préférence à une balade mondaine que de risquer à se retrouver empétré dans un taxi ou un bus en plein milieu d’embouteillages. Ce qui peut potentiellement l’empêcher d’intervenir de manière directe sur ses intentions a été proscrit de sa routine au possible. Dire de l’héritier naturel des Sorensen qu’il est snob serait un euphémisme.
En un mot, sa fêlure s’illustre par sa formidable dépendance à l’indépendance.
HISTOIRE -
L’ennui est une forme particulièrement meurtrière que peut prendre la vie.
L’aisance matérielle et la souplesse financière en sont les plus remarquables catalyseurs.
Des parents trop occupés pour se soucier de transmettre certaines valeures naturelles, délaissent peu à peu leur progéniture, répétant les erreures de leurs aînés.
Dès lors, il n’y a que deux choix possibles qui s’offre à l’enfant.

Adeus Hans Sorensen est le premier-né d’une famille au commerce prospère, qui, deux générations plus tôt, s’était implantée à Tokyo afin de se rapprocher de leur plus gros client : Le Centre de Contrôle des Goules. En effet, la qualité de leurs matériaux leur a valu le statut semi-officiel de fournisseurs commerciaux exclusifs auprès de l’institution. Son père, PDG actuel de la société, redoutable travailleur doublé d’un passionné dans son domaine, n’a jamais été en mesure de combler sa vie de famille. Délaissant ses enfants, trompant épistolairement sa femme, il appartient à cette catégorie d’hommes dont son propre père, son grand-père avant lui, et bien d’autres encore ont tous fait parti, et dont le mot vivre rhyme avec consommer. Avec rentabilité. Normes de gains. Normes de pertes. Compétitivité. Efficacité. Pour lui, nourrir sa famille, cela équivalait à faire le stock de suffisamment de nourriture pour tenir trois mois. Voir modèle papa assureur. Voir aussi le modèle papa baquier. Directement issu de la lignée papa prévenant. De parenté avec papa poule. Tous descendants lointains de la branche plus primitive papa autonome. Aussi connu sous papa primtate. Au mot « aimer », il conjugait systématiquement un collier de perles, une bague de diamant, un nouvel assortiment à maquillage. L’appellation de « chérir » trouvait son écho dans une console de jeu vidéo, un nouveau vélo, un ordinateur portable, la collection complète de cartes à collectionner. Tout dans la démesure. Tout dans la matérialisation. L’affectif accompli par sa matérialisation pysique. Rien ne lui était refusé. Aujourd’hui encore, Ade peine à repenser au jeune enfant dont les caprices n’avaient d’égal que son ingratitude sans une profonde amertume. Il avait tout.
Absolument tout.

Ainsi, arrivé à l’âge de seize ans, possédant plus que ce que sa maturité ne lui permettait d’apprécier, il se heurta pour la première fois à cette muraille qu’est l’ennui. Une montagne de dégoût comblant un gouffre de superficialité. Un enfermement sur soi-même, seul face à ses pensées. Il avait fini par posséder tant que cela l’avait tenu à l’écart de toute amitié sincère. Les opinions des autres ne pouvaient l’atteindre, puisqu’il en était soignement tenu à l’écart. L’authenticité d’un avis personnel. À cela, les mamans de jours, les domestiques en surnombre, ainsi que leurs clémences répétitives n’y changaient rien. Un autre beau matin qu’il était las, Adeus H. jugea que la robe à fleur de l’une de ses nourrices n’était pas digne d’une demeure comme la sienne. Il la pulvérisa par conséquent de critiques accablantes, odieuses et acerbes, allant jusqu’à estimer la tenue provocante. On licencia la jeune fille sur le champ. Vulgaire. Elle pleura toute l’après-midi. Prétentieuse. On loua ses goûts vestimentaires exceptionnellement raffinés des semaines durant. Elle n’était pourtant pas si vilaine cette robe. Devant tous, il la qualifia d’obsène. On fit l’éloge de ses dons d’observations. Il le pensait. On s’exalta du génie de son esprit critique. Il en était même persuadé. On loua son incontestble maturité.
Cet ardeur avec lequel il avait eu le cran de dénoncer la mesquinerie de cette femme n’empêcha pas le fait qu’il la trouvait plutôt ravissante cette robe, en définitif.

C’est pour vous dire combien cet incident, loin d’être isolé, fit ressortir toute la dévotion que les employés portaient à cette famille. Rien ne vaut la reconnaissance de quelqu’un doté d’un véritable sens critique. Combien la dévotion pour leur argent était prononcée. La reconnaissance de personnes dénuées de sens critique ne vaut rien. Combien le pouvoir sur son monde était grand. Ce n’était là en aucun cas la manifestation d’une quelconque maturité. Cela aurait été trop facile de se cantonner à ce monde-là. Il était simplement ainsi. Son caractère l’exigeait.
Il y avait quelque chose de si peu naturel dans ce monde-là.

Un jour, il se mit à fréquenter une bande de jeunes frappes par ennui.
Cela aurait été un pitoyable mensonge que d’affirmer qu’il n’en était lui-même pas une. Peut-être même qu’il était le pire de tous. Il ne voyait absolument pas en quoi cela lui serait favorable de trouver un sens à sa vie, au-delà des codes exigés par sa situation sociale. Pourquoi se préoccuper des autres ? Quand il suffit de se baisser pour ramasser ce que l’on désire ? Quand il suffit de se préoccuper de soi. De soi et de celui qui nous était était associé. En effet, le groupuscule fonctionnait selon le principe fondamentale du sponsoring en cascade. Chaque aîné devait veuiller sur un membre plus jeune. Hans se vit de la sorte associé à Aozora avec qui il tissa une amitié profonde. Alternant entre banditisme populaire et conformisme nanti, le fils Sorensen mena ainsi une sorte de double vie. Un coup, héritier. Un coup, mécréant. L’un pour couvrir l’autre, et l’autre pour bousculer le confort de l’un. Il se mis à parler de manière étrange, utilisant d’abracadabrantes expressions comprises par sa bande et lui-seul.
Hans méprisait son père et tout ce qui était à même de le représenter. La finance. Les études. Les costumes trois pièces. Les attachés-cases. Le CCG. Ils étaient le genre de gosse à se faire passer pour des goules. À fournir de fausses informations. De faux témoignages. Ils prenaient un malin plaisir à refourguer des boîtes en carton qu’il faisaient passer les véritables attachés-cases du CCG. À l’excacerbation générale, ils finirent par être connu dans leur district sous le nom d’Herazored. La première fois que les autorités le ramenèrent chez lui, son père ne lui adressa pas un mot, le giffa avant de l’enfermer dans sa chambre quarante-huit heures.
C’était bien trop facile, se surpris à penser le garçon.

Si aucune initiative n’est prise par les figures patriarcales, alors instinctivement, l’enfant reproduit les schémas parentaux.
Ses présences à la maison devenèrent inconstantes, incertaines. Il s’affirmait. Rentrait tard. Défiait cette autorité si crainte dans leur entourage, et néanmoins si désolante une fois descriditée. Ne rentrait plus. L’adolescent laissait peu à peu cette part malheureuse et cynique le gagner. Il fut même mêlé à quelques affaires de vandalisme. N’avait pas encore conscience de ce que l’argent pouvait acheter. Ou pas. Son comportement déviant, indigne animait les discussions familiales. Les discussions amicales. Les discussions mondaines, aussi. Même les discussions clandestines qu’entretenait le personnel de maison n’y échappa pas. Ça parlait, encore, encore et encore. Cela faisait jaser, encore et encore et encore. La réputation, l’image, tout cela n’avait de sens qu’au court d’une conversation, d’un dialogue, d’un échange. Le reste du temps, ce n’était que du vent. Aucune personne impliquée dans la critique n’est supposée se sentir réellement et personnellement menacé. Aussi, c’est sans doute par ennui que le réticent Sorensen doit à sa figure maternelle le fait d’avoir amorcé une première prise de position concrète. Celle-ci adopta la forme d’un ultimatum. Le fameux choix. Leurs ancêtres auraient parlés de chantage. Les domestiques soignaient le terme en « compromis ». Ce dernier consistait ainsi à renoncer définitivement à poursuivre sur cette pente dans laquelle il entâchait égoïstement le prestige de la famille. Pour preuve de bonne volonté, ne lui restait ainsi plus qu’à s’engager à fidèlement suivre la voie de l’honorable héritier des affaires de son papa chéri. Modèle papa poule prévoyant assureur. Dans le cas où il y serait réticent, personne ne voyait d’inconvénient à se séparer d’un membre de la famille, financièrement parlant du moins. Adieu l’argent facile. Adieu la vie facile. Adieu l’intérêt qu’il cherchait désespérément dans le regard de ses parents. Qu’à cela ne tienne, moins comme un défi, le rejeton accepta cette contrainte, dégoûté. Dans les premiers temps, les membres de sa bande l’hébergèrent à tour de rôle. L’organisation est la première cause de réussite chez ces groupuscules. Leurs opérations prirent de l’ampleur, à l’instar de leurs zones d’activité s’étendant. Se déguiser, emmerder le monde. Tout le monde. Les riches. Les pauvres. Les jeunes, les vieux, les chômeurs, les travailleurs. Les capitalistes et les communistes. Les scientifiques et leurs artisans. Les détectives et les goules. Les détectives surtout. C’est la réaction des goules qui fut pourtant à la fois la plus suprenante et la plus féroce. Le rappel à l’ordre. Coup du destin ou mesure objective du danger véritable que représentait cette population latente, toujours est-il que la sanglante et subite mort de deux amis proches, partisans du gang, lui fit l’effet d’une authentique défibrilation. Aozora. Ça calme, se souvient-il avoir prononcé à voix haute, à personne en particulier. Ce fut le coup de feu. En lui, profondément enfoui, inavouée, une alarme s’est mise à sonner. Jamais un sentiment aussi violent que celui de cette insécurité ne lui avait provoqué un tel spasme, une telle prise de conscience. Choc électrique, modèle HeartStart. Un rappel à l’ordre si violent qu’il lui fallait mettre un terme à tout prix. Quitte à retourner chez papa et maman ?
Peut-être bien.

Dix-neuf ans n’est certes pas l’âge de raison.
Cependant, il revint, angoissé, implorant le pardon. Il chercha celui-ci dans le regard de ses vieux. Ça n’en était pas, bien que cela s’en approchait. Les Fujiwara l’accueillirent. On fêta le retour de l’enfant prodigue au sein de la demeure. Bien entendu, je parle de « fête » par abus de language, car au vécu, si une chose est bien certaine, c’est que cela était loin d’être le cas. Madame et Monsieur nourrissaient encore secrètement leurs ambitions vis-à-vis de leur garçon, ce dernier parfaitement conscient de leur stupidité, s’était persuadé de passer outre cela. Peut-être même qu’il aurait finit par craquer. Mais ce qu’il était loin de supposer, c’était que cette apparente et insouciante sécurité pour laquelle il était prêt à sacrifier tous leurs caprices à ses directs ascendants n’était rien d’autre qu’un écran de fumée, qu’une surface tapissée d’un beau vernis. En effet, ce soir-là, deux inspecteurs du CCG sonnèrent au portail de la résidence. Avant qu’ils n’aient eu le temps d’atteindre la porte, un cri retentit à travers tout le pavillon. Ade se senti trembler de toute sa personne. Cela venait de sa chambre. La confusion rendait tous les évènements comme disloqués, ceux-ci ne lui revenant que par bribes. Quelqu’un annonça brusquement sa mort. Il se sentit verser de l’œil. Il s’agit du nouveau stagiaire qui travaillait pour la famille. Non, il n’était pas mort. Un garçon aux yeux écarlates apparut dans l’encadrement de sa porte, des tentacules menaçantes jaillissant niveau des omoplates. Au même instant, deux hommes en complets noirs, des attachés-cases à la main firent irruption dans la pièce. Le portrait de son père s’imposa aussitôt sur l’établit de son mental. Malgré l’imvraisemblablité de la scène, ces nouveaux acteurs ne se firent pas prier pour se lancer dans un combat acharné. Il n’est pas fondamentalement pourri, finalement, se fit-il la réflexion. La célérité avec laquelle se déroulait l’affrontement n’avait d’égal que sa démesure. Après tout, son métier était la distribution de moyens efficaces pour se défendre. Les uns sortirent d’étranges armes de leur malettes. Moyens efficaces dans la résistance face aux goules. Les autres tentants de lâchement ballionner les plus innocents pour se défendre. Moyens offrant l’affranchissement aux prédateurs qu’incarnaient les goules. Et puis, soudain, la précision du coup ne ratant pas sa cible, à proprement parler, la bête s’effondra dans un grondement troublant. En définitif, le meilleur moyen de se débarrasser, à la fois, de son sentiment d’insécurité, ainsi que de sa dépendance à son géniteur. Sa vision se troubla.
Puis plus rien. Un rideau de ténèbres embua ses yeux. C’était pourtant si clair et si évident !
En principe, c’était censé être la dernière fois qu’il aurait à assumer l’humiliation d’un malaise en publique.

Après avoir appris a posteriori qu’une goule introduite dans leur personnel de maison avait égorgé la bonne qui avait été chargée ce soir-là d’aller préparer la chambre pour le retour de l’enfant roi, sa décision se fit sans appel. Le prince affranchi ne tarda pas à signer les papiers de son admission à l’institut. Un mois plus tard, il déménageait dans le 20e arrondissement. Découvrir de façon aussi tragique l’égoïsme grotesque dont étaient capables les gens de cette caste le plongea littéralement dans un tournis vertigineux. Quand il songeait à ce que ces parents lui dirent ce soir-là, sur le seuil de la porte. Sur le bord de son départ. « Ces parents », car les siens étaient morts-nés dans les tréfonds de ses fantaisies d’enfant. Les mots balancés au visage. Il se souvient précisément de leur regard empreint d’une lâcheté mesquine. « Nous ne voulons pas te perdre, tu comprends ? »
Ils disaient : « Mais si tu pars, il faut que tu saches que nous ne te soutiendrons pas. »
Ils imploraient : « Ne soit pas déraisonnable, demeure avec nous ! Il y en a bien assez, d’autres jeunes qui peuvent se permettre de risquer leur vie ainsi. »
Il soupira. Aujourd’hui, ne restait plus que cette fade conclusion qu’une vie faite de biens matériels en abondance était vide de sens. Une véritable coquille vide. Rien de plus qu’une illusion. Ils n’avaient pas été plus à l’abri que d’autres. Que l’on soit de naissance prestigieuse ou modeste, la disparité des moyens ne changeait pas grand chose face à un ennemi invisible. Faute aux goules ? Ainsi, rester aurait été trop facile. Et si ennuyeux.
Un ennui sans fond, ni odeur. Vide de sens et de sentiments. Un ennui qui ne lui laissait pas le moindre répis. Un gouffre de vie.
Un ennui de tous les diables.

D’il y a deux ans, il ne regrette toujours rien.
Le danger, il a appris à l’apprivoiser. Des goules, il en a vu passer. Après avoir passé une première année à crouler sous les dépêches administratives, il ne se fit pas prier pour suivre la formation d’inspecteur. Des absurdités, il en a éprouvées. Des atrocités, il en a vues. Quoique pas tant que ça. Des imbéciles comme ses parents, en revanche, ceux-là, il ne les a pas ratés. Son indépendance, il y goûte maintenant. Maintenant qu’il sait se défendre seul. Quelle que soit la difficulté.
Plus la situation sera obscure, plus l’ennui croupira dans la marge.
& VOUS ?-

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as-tu des remarques ? - Niet
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Bienvenue !
Bon courage pour ta validation ♥
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Shion Fujiwara
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Coucou Adeus ! Hum... je dois avouer que j'ai lu ta fiche et que je suis hautement perturbée car il est marqué qu'elle est terminée mais qu'on dirait deux fiches dans une... Celle d'Adeus et celle de Bankichi le prédéfini qui est censé être mon frérot ? XD Du coup, je peux difficilement te valider en l'état, mais je dois souligner le fait que j'adore ta façon d'écrire. Même si j'étais larguée j'ai tout lu, et c'était en tout cas très agréable bien que je ne figure nulle part dans la partie Bankichi, what is dat //PAN//

Bref, bon courage pour ta fiche puisque je ne peux que supposer qu'en fait elle est toujours en cours XD En passant, cet avatar mon dieu ♥
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Adeus H. Sorensen
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Oh !
Je me vois bien embarrassé d'adresser mon premier message en termes d'excuses.
En vérité, si j'avais en effet opté pour incarner le rôle de ton cher frère, Bankishi, j'ai changé d'avis par la suite. Ayant déjà commencé à rédiger la présentation, inspiré par ce premier prénom, je l'ai gardé jusqu'au bout pour la rédaction de ma fiche - avec le personnage d'Adeus à l'esprit, bien entendu, bien que j'ignorai encore ce prénom jusqu'ici.

Devant mon discours qui tourne en véritable épopée, je vais essayer d'être concis.
En clair, j'ai simplement oublié de corriger partout le "Bankishi" que je n'emprunterai malheureusement pas, navré. Par contre, à mon sens, ma fiche de présentation est sans aucun doute terminé à ce stade - je sais, ça se voit pas vraiment, mais bon, je suis un mécréant, alors balèc'.

Merci pour l'écriture ainsi que l'avatar, ça me va droit au keur clap bitchplease
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VALIDATION SUPRÊME


Pas de soucis Adeus, en tout cas ça fait plaisir que Bankichi ait tout de même un peu d'amour. Maintenant que la situation est parfaitement claire dans mon esprit et que j'ai retrouvé la paix intérieure, je t'accorde la validation. En espérant que tu ne sois pas fâché que j'ai choisi mon gif préféré avec ta frimousse dessus pour le montrer fièrement au monde. //meurs//

-------------------------------------------------------------------

Félicitation, tu es validé(e) ! Tu vas pouvoir recenser ton avatar ici. Ensuite, crée ta fiche de liens et n'hésite pas à demander un RP ! N'oublie pas de faire un tour par la boutique, qui sait, tu pourras peut-être trouver ton bonheur, bonheur qui serait évidemment complet si tu te mettais en recherche d'un partenaire pour passer des patrouilles de folie et te faire offrir des donuts arc-en-ciel (dans le meilleur des cas). Et enfin, si tu nous aime, vote sur les top-sites pour TG ! ♥
 
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