Sniijen est une fille peu sûre d'elle. A la moindre situation un peu contraignante, elle "plante" et réfléchit. Elle a peu d'assurance avec les gens et prefere rester seule. Elle est très timide mais aussi très curieuse, elle peut passer des heures à fixer la moindre chose qui l'intrigue.
Elle panique très vite et peut perdre tous ses moyens pour peu qu'une chose tourne mal.
Elle est aussi vite fatiguée, car elle ne maîtrise pas encore entièrement les capacités de son kagune. Elle est en revanche rapide, et si elle est calme, peut devenir redoutable en combat malgré son manque d’expérience.
Elle croit également à l'entente humains-goules.

L'Histoire, hein ?... Voyons, que dire sur Sniijen.
Malgré son statut de Goule, elle a eu une enfance tout à fait normale. Enfin, une enfance de goule, quoi...

Elle a pu recevoir une éducation, elle avait un apartement où elle vivait avec ses parents. Simplement, vers ses 8 ans, elle prit pleinement conscience de ce que c'était d'être une Goule , et alors elle se renferma un peu sur elle même. Elle savait qu'un jour elle allait se faire suspecter, ou tout simplement, qu'un jour, ça allait coincer. Peut-être perdre le contrôle, peut-être se faire poursuivre par la CCG, et ensuite perdre ses amis. Elle ne voulait pas les perdre, mais elle fut bien obligée de s'en séparer... Enfin, d'après sa logique.

Elle était donc plutôt... Soulagée de savoir que la petite famille allait bientôt déménager dans un autre arrondissement. Le 12e pour être exact. L'un des plus touristique, pour, d'après ses parents, apprendre à Sniijen à paraître le plus humaine possible, se fondre dans la masse, cacher ses traces. La jeune fille était ravie, quoi qu'un peu déçue de ne pas pouvoir s'entraîner à manier son Kagune.

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Lors de sa 15e année de vie dans le 12e arrondissement, Sniijen et son père sont sortis en heure de pointe pour un énième entraînement à se camoufler au milieu des humains. C'était juste la seule fois où tout ne s'est pas passé comme prévu. La jeune fille n'avait pas compris comment et pourquoi ils étaient dans cette situation, mais de toute façon c'était trop tard ; le CCG les avaient repérés. Père et fille n'y étaient pas préparés, ils ne savaient pas comment ils avaient été remarqués, mais maintenant ces deux inspecteurs étaient à deux doigts de les tuer.

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Alors que son père se battait comme il le pouvait, Sniijen comprit que si elle ne lui apportait pas une quelconque aide, c'était fichu. Mais à l'époque, elle ne s'était jamais battue, le maniement de son kagune était exécrable... équation résolue, c'était fini pour eux. Son père réussit à repousser un peu les deux agents assez longtemps pour dire à Sniijen d'aller chercher sa mère. La jeune fille n'avait aucune envie de suivre ces instructions, mais elle devait bien lui faire confiance... Quels autres choix avait-elle de toute façon ? Alors son père écarta violemment les deux ennemis, et Sniijen se faufila par cette ouverture. Aidée de son kagune et de son agilité naturelle, elle réussit à s'enfuir sur les toits, courant comme une dératée pour aller chercher sa mère, entendant le dernier cri d'agonie de son père en fond.

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Courir. Vite et loin. C'était tout ce qui importait. Sniijen arriva enfin à l'appartement où elle vivait et où sa mère était restée pendant ce temps. A peine Sniijen eût finit de tout raconter, sa mère lui donnait déjà les directives. Elle lui ordonna de foncer vers le 20e arrondissement, celui où les goules sont les plus nombreuses, où ils n’auraient pas à se cacher, où ils auront le plus de chance de se faire ue place. En bref, il fallait partir et ne certainement pas revenir. Sniijen, sur les ordres de sa mère, partit devant. De toute façon elle était trop confuse et paniquée pour réfléchir ou s'opposer à quoi que ce soit. Direction le 20e.

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Une semaine. Une Semaine que Sniijen est dans le 20e, près d'un immeuble en ruine, à attendre sa mère, qui n'était toujours pas en vue. Elle finit par la chercher, jour et nuit, sans résultats. La jeune fille à beau savoir, au plus profond d'elle, qu'elle ne reverrait pas sa mère non plus, son esprit lui hurle constamment le contraire.

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Sniijen a réussi à intégrer un groupe de goules. Ils l’emmènent chasser, elle observe. C'est grâce à eux qu'elle a pu survivre et trouver sa nourriture.
A la fin de ses seize ans, la jeune goule fut expulsée du groupe dans un violent combat, lui laissant une cicatrice au ventre. Considérée comme le poids inutile de l'alliance de goules -ce qui était sans doutes vrai- elle s'est fait tabasser et menacée, avant de la laisser pour morte. Heh, qui sait, peut-être que Sniijen aurait justement bien voulut mourir ?...
Mais non, elle s'est battue pour rester consciente et survivre par la suite. Seul point positif, c'est qu'au court de cette année, Sniijen avait beaucoup apprit. A force d'observer ses aînés et s'entraîner un peu, elle à su comment utiliser son kagune, se déplacer en silence, chasser... Sa manière de penser avait un peu changé aussi. Avant, avec ses parents, elle se nourrissait uniquement de ''cadavres'' ou de criminels. Ils laissaient les autres en paix. A présent, elle se fiche si l'humain à une femme et des gosses, tant qu'il fait partie du CCG, il peut crever. Tout autre civil l’indiffère et elle ne compte pas devenir un monstre sanguinaire non plus, mais elle s'accord les inspecteurs en plus dans son régime alimentaire.
Sniijen vit sous quelques taules un soir, dans des ruines l'autre soir. Elle chasse le moins possible et vole de l'argent pour acheter son café. Elle ne veut plus agir comme un humain, elle ne veut plus se mêler à la foule. Elle restera solitaire, enviant leurs vies normales.