J'entamais un Elysée, pâtisserie tout droit importée de France, il fallait au moins ça pour satisfaire mon estomac et booster mes capacités prodigieuses. Contrariée, j'étais contrariée. Trisha venait de me traitée comme une gamine. Elle était terriblement agaçante quand elle se donnait le devoir de refaire mon éducation... Je fais ce que je veux. Et si je veux, le monde obéit. C'était aussi simple que ça le monde BB. Cependant, un grain de sable menaçait cette merveilleuse tyrannie, une variante imprévisible c'était glissée dans le calcul : L'amour. L'amour m'éloignait de cette parfaite logique, presque maternel liée au monde mathématiques. Cela m'éloignait de mes plans, de mon devoir, de mon rêve, de mon idéal.




Des larmes perlaient sur mes joues, sans même que je le réalise. Ce monde aussi parfait dans le lequel je m'enfermais depuis toujours n'était qu’illusion ? Impossible ! Impossible ! Non, non je refuse d'en sortir !

« L'amour, c'est ça l'illusion ! Ce n'est pas ma logique le problème, c'est l'amour ! » M'époumonais-je.

Je me repliai sur moi-même, tel une enfant effrayée. Je ne pouvais nier les émotions qui me submergeais lorsqu'il était là. Mais l'accepter, ce serai remettre en cause tout le système.

« Pardon Pakkun, mais tu es tombé sur une des rares femmes au monde pour qui l'amour est nocif... »

Trisha me ferai probablement encore une fois la moral, si elle apprenait comment je rejetais cette amour. Mais c'était le choix que ma logique imposait.

Elle était en colère, contrariée, elle entamait une autre pâtisserie peut être dans l'espoir de se calmer mais rien n'y fit. Je suppose qu'elle n'avait pas l'habitude que Trisha lui parle comme ça, en la traitant un peu comme un enfant qu'on avait trop gâté, qu'on avait laissé faire ses propres choix et qui avait dépassé les limites.

J'étais encore assis les doigts croisés la tête baissée en la regardant presque au dessus de mes lunettes. Je l’observais qui essayait de se calmer, en vain, ses yeux étaient pleins de colère. A un moment elle posait la pâtisserie sur son bureau et sa respiration s'accélérait.

Une poignée de secondes plus tard des larmes perlaient sur ses joues. Dans un cri mêlé a ses sanglots elle dit ceci :

« L'amour, c'est ça l'illusion ! Ce n'est pas ma logique le problème, c'est l'amour ! »

Sur ces mots elle se repliais sur elle même, les yeux remplis de larmes. J'avais levé la tête et je la regardais, mes mains soutenaient ma tête et je réfléchissais, puis je disais ceci :

"Tu ne peux pas tout résoudre par la logique, sinon on arriverait jamais à comprendre l'être humain. Il peut faire des choses, des actes logiques, réfléchies et pensées. Mais l'amour est l'une des rares choses où son cerveau n'a aucun contrôle, car c'est le cœur qui prend sa place. Même en prenant un temps infini tu ne pourras jamais résoudre ceci par la logique."

Tout en disant ceci, Brittany m'écoutait, elle avait relevé la tête et essayait de comprendre le sens de mes paroles. Elle avait probablement construit, pensé un système logique où l'amour, un sentiment instable pouvait tout bouleverser. Puis elle me tira de mes pensées en disant ceci :

« Pardon Pakkun, mais tu es tombé sur une des rares femmes au monde pour qui l'amour est nocif... »

Elle l'avait dit avec une petite voix tout en essayant de sécher les dernières larmes restantes sur ses joues. Elle me regardait attendant une réponse de ma part :

"L'amour n'est pas nocif, sauf pour ta logique tellement réfléchie qu'une seule perturbation peut modifier ou détruire. Soit au fil du temps ta logique va se modifier pour prendre en compte ce nouvel élément, soit il va falloir faire des gros efforts dans les deux parties pour tout reconstruire, et que tu ne sois plus un enfant apeuré par de nouvelles choses."