Membre de la CCG Messages : 22 Date d'inscription : 22/02/2016 Informationsarrondissement: 3èmeGroupe: CCGRang: 3ème classe
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| Un traqueur sachant traquer...
Tu avais bien travaillé aujourd’hui. Ca avait été une de ces journées bien constructives où tout avait eu un début et une fin. Rien n’avait été laissé en plan, ou bien remis à plus tard. Rien du tout, bien au contraire et cela te donnait la satisfaction du travail bien fait. Tu n’étais pas vraiment du genre minutieux ou quoi, mais quand tu étais en forme, rien de mieux que de bien travailler, même si tu étais toujours autant attiré par ta maison, ton foyer, et surtout, ton pieu. Pour l’heure, tu étais sorti et tu allas à ta séance de Kendo pour finir de te défouler.
Ah le Kendo, sûrement l’amour de ta vie, parce que cette discipline n’était pas vivante et ne nécessitait pas de conversation passionnante. Tu cris, tu frappes ; ceux qui ne connaissent pas doivent sans doute se dire que c’est un sport de sauvage, de bourrin, et tout leurs synonymes, et pourtant, qu’est-ce que ça faisait du bien. Alors bien évidemment, il y avait ses avantages et ses inconvénients mais toi, ça te plaisait et au fond, c’était le principal n’est-ce pas ?
Ta séance passa comme à son habitude, et enfin tu pouvais rentrer chez toi et aller glander, comme tu aimais le faire. Réputation d’ours à entretenir ! Juste pour le côté que tu restais dans ton coin. Tu n’aimais pas le miel et le poisson, ça dépend lequel. Enfin là n’était pas la question. Tu t’étais changé, ton sac sur une épaule et ton étui avec tes shinaï et bokken passé en bandoulière, tu ne te pressais pas pour rentrer et, tel le flemmard que tu étais dans ces moments-là, tu songeas à aller te commander quelque chose, parce que flemme de faire à manger, tu n’avais pas la foi pour ça.
En te dirigeant vers un restaurant rapide, tu vis des jeunes de ton âge en groupe, en train de discuter, plaisanter, rigoler ensemble. Quelque part, tu les enviais, parce que c’était bien une chose dont tu serais incapable. Après tout, tu avais autant de conversation qu’une plante verte en manque d’eau. Tu poussas un soupir en allant commander, te détournant de ce groupe dont les rires te parvenaient aux oreilles. Tu grognas presque en t’allumant une cigarette, presque frustré. Tu ne pouvais pas en vouloir à des gens d’être sociable et pas toi. Quoique si, tu pouvais, et même, tu te demandais ce qui clochais chez toi. Pourquoi les autres y arrivaient et pas toi ? Telle était la question.
Une fois la bouffe en main, tu pouvais rentrer chez toi définitivement. Tu n’avais qu’une envie, c’était de t’enfermer dans ta bulle, recommencer à jouer aux jeux vidéos, et terminer cette journée qui semblait être moyennement réussie contrairement au reste. Soirée de merde juste parce qu’un élément venait la perturber. Il fallait le faire quand même, mais tu étais doué pour ça, pour te foutre en l’air tout et n’importe quoi avec pas grand chose. Tu commenças à presser le pas pour rentrer plus vite, ton repas allait finir par refroidir en plus de ça, alors raison de plus pour te dépêcher.
Régulièrement, tu regardais derrière toi. Simple précaution ? Oui, tu étais plus méfiant le soir qu’en journée par rapport aux goules. Pour le moment, tu avais de la chance, parce que tu n’avais encore jamais vraiment croisé de goule, du moins tout seul, alors tu t’estimais chanceux sur ce point-là. Il suffisait que tu le penses pour que ça t’arrive. Cela en revanche, c’était prouvé scientifiquement par toi-même que lorsque tu pensais à quelque chose, bizarrement ça finissait rapidement par t’arriver d’une manière ou d’une autre, voilà pourquoi il ne fallait pas que tu penses au meilleur, ni au pire. Cela te portait malheur.
Plus tu y pensais et plus tu accélérais le pas. Rencontrer une goule, ça ne t’aurait pas fait peur dans d’autres circonstances, tu y pensais vaguement tous les jours en te demandant ce que tu ferais si tu venais à en croiser une, sachant que tu ne possédais pas encore ta quinque, tu savais que tu ne ferais pas long feu. Si tu étais avec ton partenaire ou quelqu’un d’autre de plus gradé que toi, ça t’ennuierait d’être sans défense comme cela. Cette situation t’agaçait. Une situation de faiblesse. Et être faible, tu n’aimais pas ça. "Fait chier putain…" En continuant ton chemin, tu passais par les rues que tu savais le plus rapide pour rentrer chez toi. Décidément le soir était certainement le moment qui te faisait le plus te méfier, mais il valait mieux être sur le qui-vive que de se faire tuer bêtement. Eques, Never-Utopia. |
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Goule ▬ solitaire Messages : 150 Date d'inscription : 04/11/2015 Age : 26 Localisation : Tokyo....Tu sauras où me trouver Informationsarrondissement: 20èmeGroupe: AucunRang: A
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| La nuit étant tombée, il était temps pour le Nakhanë Meshrower de laisser place au Joueur Fou et aux jeux de nuits. Depuis la rencontre de Blue Jackal... Aurora... Je ne sais plus les différencier à force ou plutôt elles sont pour moi une seule et même personne et rien d'autres. Je changeais alors d'habits pour prendre ceux que j'utilise pour les "occasions". Une fois ma chemise blanche avec sa veste d'ébène qui l'accompagne, le pantalon noir et les chaussures en cuir enfilés, je me regardais dans la glace lorsque je plaçais mon haut-de-forme sur la tête.
Ah, je n'ai pas changer après tout ce temps. Ma main droite se posa au niveau de mon ventre, encore douloureux après ce que cette goule m'avait fait, même si cela remonte à plusieurs jours. J'avais besoin de me nourrir pour m'en remettre, cela calmait la douleur un temps soit peu. Une fois sortit de la salle de bain, je me dirigeais vers la petite fille qui s'était endormie sur le canapé, un livre à côté d'elle.
Mille fois j'avais eu l'envie de la dévôrer et mille fois j'avais envie de la jeter dehors mais pourtant je ne pouvais ni faire l'un, ni faire l'autre. Je partis vers la fenêtre après avoir vérifié qu'elle était bien endormie puis je l'ouvrais. Une fois dehors, je verrouillais la fenêtre et sautais vers le mur du bâtiment en face et y grimpais pour atteindre le toit. Une fois en haut, je me mettais à rechercher un pion isolé, me servirant à m'en nourrir.
Une odeur me vint finalement au nez, cela présageait déjà le début d'un jeu mais il y avait quelque chose en plus dans cette odeur, un sentiment qui est plus ou moins proche de la peur, voir la crainte. Très interessant. Je me dirigeais alors vers cette odeur jusqu'à voir le pion en question, marchant à vive allure quelque part. Je courais alors sur les bords des toits avant d'atteindre une ruelle en carrefour, je me laissais glisser et attendais. Lorsque la personne s'approchait et passait à côté, je disais d'une voix normale, modifiée par mon masque:
-La nuit n'est pas aussi sûr avec les créatures nocturne...
Je me tenais le dos contre le mur, appuyé, et les bras croisés. La luminosité ne permettait pas de voir au delà du niveau de mes hanches, caché de par l'obscurité. |
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