prénom(s) & nom - Hibiki Komei sexe - féminin âge - 20 ans section - inspecteur classe - 1ère classe arme - quinque rinkaku : lance d'environ 1m80 avec trois réservoirs de RC bleu, à l'extrémité et de chaque côté de la lame (comme ça) arrondissement - 14e situation financière - moyenne situation amoureuse - célibataire orientation sexuelle - pas intéressée origine - japonaise

corpulence - grande et fine, 1m75 pour environ 50kg couleur des yeux - bruns, mais elle porte des lentilles rouges couleur des cheveux - bruns-noirs avatar du personnage - OC - Pixiv Id 8068977

CARACTÈRE -
un peu de musique ? ♥

Hibiki, on peut la considérer comme la gothique de la promotion, l'exemplaire unique et seul, qui a l'air austère mais qui au fond est super sympa et adore les chats. Mais Hibiki, elle a décidé qu'inverser ce serait plus drôle.

Elle est toujours heureuse, et si elle ne l'est pas elle a un air tout malicieux et content peint sur la face - c'est à se demander si elle peut ressentir quelque autre chose, ou ressentir quelque chose tout court. Jamais elle ne quittera ce masque-ci, c'est son préféré car le plus trompeur, cependant, elle peut le porter de différentes manières ; elle aime par exemple faire du mal aux autres, ou du moins se jouer d'eux, tout en leur donnant l'impression qu'elle plaisante.. alors que non. Toute la personnalité d'Hibiki repose sur un masque traitre cachant une personnalité sans visage, qui l'a perdu. Quand, ça on ne sait pas, peut-être qu'elle n'en a jamais eu. En tout cas, vous la penserez toujours de votre côté, car elle semble du côté de tout le monde et ce fait semble imprimé sur sa face.

En réalité, même si elle semble être intéressée par vous et par vos problèmes, ce n'est pas du tout le cas. Mais ça peut arriver, éventuellement, si vous rejoignez ses intérêts ; ce qui reste un bien grand mot, mais en gros que vous pouvez lui apporter quelque chose sans qu'elle n'ai pas trop à faire. Hibiki est individualiste, et pour elle c'est normal, elle l'assume totalement. Parfois, elle vous dira que c'est « la loi du plus fort », ou qu'elle a compris « le sens de la vie : écraser pour ne pas être écrasé, et tirer parti des situations présentées pour en créer de nouvelles ». Par ce biais, c'est quelqu'un de très compétitif, qui n'aime pas trop se fouler mais qui n'aime pas perdre pour autant. Évidemment, elle est prête à tout pour gagner, même le pari le plus stupide, et pas toujours des moyens très chrétiens - peu importe son niveau de flemme, en plus de ça.

Si vous parlez d'Hibiki à la CCG, on vous répondra « Hibiki ? La Hibiki ? » sur un ton stupéfait. La raison ? C'est une machine à tuer. C'est pour cette raison qu'à vingt ans à peine, elle est déjà inspecteur de première classe : elle tue tout ce qu'on lui demande de tuer, ça lui plaît beaucoup apparemment. A vrai dire, au CCG on la prend pour une psychopathe, mais une psychopathe efficace qui n'embête personne, donc on ne dit rien. En dehors de ses résultats en opération sur place et aux entraînements, on entend pas parler d'elle tant elle est discrète.
Si Hibiki aime autant tuer, c'est pour une bonne raison : elle ne trouve qu'une seule raison à sa vie, être au sommet. Elle interprète donc chaque interaction contradictoire à sa pensée comme une attaque, et chaque interaction dans le même sans que celle-ci comme une brèche pour éliminer un adversaire.

Elle a une vision très spéciale du monde, il est comme en noir et blanc, avec des teintes de gris. Plus rien n'est coloré, comme si ça ne l'avait jamais été. Elle ne trouve pas d'intérêt dans les humains, ni trop dans les animaux, ce sont juste des vies superficielles à ses yeux ; et malgré son but d'être la meilleure d'entre tous, elle n'y voit pas un grand intérêt mais ne souhaite pas pour autant revoir ses projets, pour des raisons que de simples humains ne pourraient pas comprendre. Hibiki est spéciale, c'est quelqu'un de très sauvage et intelligent l'air de rien, que vous pensez avoir attrapé alors que c'est elle qui vous a piégé. Et ne vous avisez pas de l'attraper, car vous mourrez sûrement ; Hibiki n'est pas le genre d'animal que l'on peut garder en cage, c'est un papillon noir et rouge qui se plaît à empoisonner sans jamais être empoisonné.
Les seules vies l'intéressant sont les goules, pour lesquelles elle voue une passion meurtrière tant elle est maladive. Ses êtres surhumains, si beaux, si puissants, elle aimerait en faire partie mais ne peut pas, alors elle les tue. Ce qui est trop beau pour elle ne mérite pas d'exister, et ça arrange bien le CCG.

Hibiki possède tant bien que mal un cœur. Eh oui, à première vue cela semble logique, mais après avoir vu son vrai visage on ne pense pas que ce soit possible. Elle peut tout de même ressentir de l'affection, parfois, et ses sentiments lui pèsent sur la conscience. Elle aime bien Yûu, son partenaire de travail, mais c'est tout. Elle n'a plus de contact avec ses parents, ils ne lui manque pas et visiblement elle ne leur manque pas non plus. Sinon, elle aime beaucoup manger, et dessiner, après bien sûr tuer de la goule et si possible d'autres espèces.

« Les sentiments ne sont qu'un ramassis de sottises, des mensonges faits pour distraire d'un but premier : se battre pour la vie » disait-elle, un petit sourire narquois posé comme le dernier détail d'une peinture sur son visage de porcelaine.

HISTOIRE -
un peu de musique ? ♥

Hibiki, c'était pas le genre de personne hyper extravertie et ça l'a jamais été. Déjà dans sa famille, depuis toute petite, c'était la cadette jusqu'à ce que son père aie une fille avec une autre femme. Toujours la fille effacée, un peu bizarre, qu'on ne voyait que si on voulait vraiment la voir. Ça avait toujours été comme ça ; école, collège, lycée, et sûrement université. Et même au bal de promo, on ne l'a pas remarquée. Peut être parce qu'elle n'était pas invitée ?

Pourtant, elle y est allée. Elle s'est faufilée derrière les derniers conviés, rasant les murs et le halo tantôt tamisé tantôt aveuglant des lampadaires clignotants, jusqu'à situer l'endroit du rendez-vous. Une grande baraque de riches, avec sûrement des dizaines de pièces, et un jardin qui méritait un nom plus fort même que ce simple mot vu sa grandeur, mais dont Hibiki ne voulait même pas connaître le propriétaire. Elle attendit patiemment quelques minutes, le temps que chacun finisse sa cigarette ou sa discussion sur le palier, puis encore quelques minutes de plus pour être sûre. S'ils la voyaient ici.. dans la foule et le brouhaha de l'intérieur, audible du portail de la propriété, personne ne la remarquerait. Mais elle, elle le remarqua.
Un homme, debout dans la pelouse. Non seulement c'était impoli de piétiner une si belle pelouse, surtout si ce n'est pas la sienne, mais en plus il ne lui disait rien malgré le fait qu'il semblait avoir son âge. Il semblait l'observer, à plusieurs dizaines de mètres certes mais elle pouvait l'apercevoir grâce à l'éclat légèrement rougeâtre qu'elle voyait se fixer sur elle, en plus de cette désagréable sensation d'être épiée. Wait, des éclats rouges ?

Au moment où elle réalisait être face à une goule, ces créatures dont on entendait parfois parler aux informations, il était trop tard. Une espèce de tentacule verte géante brisa l'arrière de son costume de soirée pour s'étendre dans l'air en gesticulant. Le regard rouge avait déjà pivoté vers la bâtisse, tandis que l'individu enfilait un masque et que des bruits de pas résonnaient dans l'impasse. Hibiki se colla à un pilier sur un desquels était fixé le portail grand ouvert pour l'occasion, et laissa son échine glisser le long du crépi qui semblait ne pas vouloir la laisser se tapisser pour la sûreté.
Des pas par dizaines, peut être par vingtaines, voire centaines ? Tout raisonnait dans sa tête trop pleine déjà d'amertume et de regrets. Pourquoi être aussi inutile, si idiote et inintéressante au point de n'avoir aucun ami ? Et si elle mourrait ici comme les autres, qu'est ce que ça pourrait changer ? Son esprit demeurait vide, comme ses yeux normalement si tristes et mélancoliques. Sa tête légèrement inclinée faisait balloter ses cheveux avec la brise d'été, mais d'un coup la brise se transforma en tornade, alors que la seule tornade réelle à ce moment, elle était dans son cœur.
La brise, elle, s'était changée en un vent chaotique dirigé par les goules ; elles étaient des dizaines en effet, mais aucune ne prêtait attention à Hibiki. Alors elle n'allait pas mourir ? Est ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

Et soudain, le vent cessa. Une brise caressa la joue de la jeune fille, comme pour la rassurer. Elle leva la tête, sa vision était floue, obstruée par des larmes venues de nulle part. Elles étaient des dizaines, sûrement plus de cinquante, toutes devant la bâtisse d'où on pouvait entendre les basses de la sono raisonner sur une mauvaise musique de soirée à la mode. La première goule s’avança sur le pallier, surélevée par les escaliers de celui-ci. Elle fit des signes de la main à ses congénères, et parlait sûrement, mais Hibiki n'était pas capable d'entendre à cause de vacarme et de la distance. Au bout de quelques secondes seulement, les goules se dispersèrent dans le jardin tandis que la première n'avait pas quitté le pallier. La jeune fille examinait la scène en silence, immobile, seuls ses yeux tournaient pour regarder autour d'elle. Son regard était fixé sur la goule au kagune vert ; elle croyait se rappeler que ça s'appelait comme ça, dans ses souvenirs des infos.
La bête s'avança vers la porte, y porta trois coups très polis du dos de la main, et patienta. Personne ne lui ouvrit, comme il aurait pu s'y attendre en entendant les bruits variés de rires, cris, musique et peut être d'autres qui émanaient de l'intérieur. Il restait pourtant tout à fait civilement correct. Jusqu'à ce qu'il soit trop agacé pour continuer à patiemment attendre, et qu'il enfonça cette étrange tentacule géante dans la porte, la perçant de quasiment toute sa largeur, puis la balançant sur le pallier avant de pénétrer dans la maison dans une armée de cris apeurés. Il lui sembla que, malgré l'ampleur des cris, il en manquait un. Une maigre onde sonore devenue subitement muette. Elle se rendit compte qu'un corps inanimé vola par la porte, au ventre déchiré et vidé de ses tripes. Son visage semblait presque encore vivant, mais la tête tomba et roula sur quelques mètres dans l'herbe.

Très vite, les goules restées dehors se sont infiltrées dans la maison de la même manière que la première, cette fois non seulement par les portes mais également par les fenêtres et les balcons. Plusieurs corps volèrent par ces mêmes issues en quelques minutes, éventrés et dont les organes pendaient, parfois pas totalement morts ; les cris monstrueux s'éteignaient peu à peu, le sang continuait de couler dans l'herbe, sur les murs, le long du sol, sur le mobilier, les fenêtres, du sang partout, aspergé comme des taches de peinture, qui n'en  étaient en réalité pas. Du sang. Du sang partout. Du sang. Ils sont tous morts. Morts.
Ou presque tous morts. Il y en eu un qui réussit à s'échapper de la maison, poursuivi par la goule qui voulait en faire son repas, alors que des cris épouvantables persistaient encore à l'intérieur. Hélas, ce n'était qu'un pauvre humain faible et à bout de forces, qui ne pouvait gagner face à une goule déjà presque rassasiée ; il se fit très vite distancer. Le prédateur glissa devant lui, le kagune double ouvert comme deux grands bras prêts à le happer mort ou vivant. La proie glissa dans l'herbe, espérant pouvoir passer sous les armes de son chasseur, mais celles-ci s’abattirent sur lui pendant qu'il tentait de sauver sa vie, le coupant en deux comme un morceau de viande. Ses intestins séparés, ils s'étalèrent sur le sol avec les quelques autres organes qui tentaient de glisser avec eux. Une marre de sang se déversait dans l'herbe, la tachant de noir dans la nuit à peine éclairée par la lune. Un filet de liquide rouge coulait de sa bouche entrouverte, et son visage était figé dans une expression effrayée, maculée de sang et de bleus frais, les yeux presque blancs tellement la peur l'avait saisi. La goule, à peine à quelques mètres d'Hibiki, se mit à genoux devant le cadavre et y mordit dedans à pleines dents, goulument et dans des bruits de mastication sales.
Elle déglutit, le sang glacé, les muscles paralysés, le souffle court. Elle espéra que la goule ne la remarque pas, et respira calmement. Elle pouvait s'enfuir, ou au moins essayer, mais le méritait-elle ? Sa peau se mit à trembler, le stress monta. Il fallait essayer. Elle observa quelques goules courir après un bout de viande dans la gueule d'une autre, et se leva doucement. La goule devant elle mangeait encore, et ne semblait pas vouloir en laisser à qui que ce soit. Alors Hibiki s'échappa. Elle glissa le long du pilier pour passer de l'autre côté de ce lui-ci, et se mit à courir. Courir, courir tout droit, sans réfléchir, pour survivre. Elles étaient visiblement toutes trop occupées à manger pour la prendre en chasse à son tour. Hibiki prit la direction du CCG, et sans s'arrêter elle se mit à courir encore plus vite.


Elle fût diagnostiquée en état de choc et hospitalisée quelques jours. On luit fit passer divers examens après lesquels elle fût estimée apte à retourner dans son milieu familial. Mais Hibiki n'était pas apte, elle ne l'était plus ; elle avait changé, sans même savoir en quoi. Elle ne voulait plus s'occuper de sa famille, en était devenue distante, et ne s'intéressait plus à grand chose. Et surtout, elle avait parfois des crises bizarres où elle se voyait faire des choses sans pour autant pouvoir intervenir. C'était comme une métamorphose incontrôlable, comme un ver qui fait son cocon sans même savoir pourquoi, peut être seulement par instinct, ou l'avait-elle voulu ? En tout cas, elle était devenue un bien étrange papillon.
Du jour au lendemain, elle décida ainsi que ses yeux seraient rouges, alors elle se mit à porter des lentilles. Le rouge va bien avec le noir brun de ses cheveux, comme Le Rouge et Le Noir de Stendhal, m'voyez ? Après, pourquoi rouge.. rouge comme l'amour, la passion, ou le sang, le diable ? Peut-être même était-ce les goules.. Elle avait développé un grand intérêt pour ces bêtes, depuis l'incident. La destruction, la mort, la viande humaine, c'était tout d'un coup devenu de son domaine. Sans même savoir pourquoi. Sûrement le choc, qui l'a un peu ébréchée. Elle décida à peine quelque jours après le début de ses lubies, qu'elle entrerait à la CCG et y deviendrait inspecteur spécial, le plus haut grade, et fit toutes les études pour arriver à son but. A ce jour, elle n'est 'encore' qu'inspecteur de première classe, mais elle vise plus haut, toujours, et pourrait tout sacrifier pour arriver à son objectif - surtout si ça ne lui appartient pas.