D'un coup elle retira ma main de son épaule, puis blottit sa tête dans le creux de mon cou tout en respirant mon parfum.

"Je n'ai pas l'habitude que l'on me touche. Encore moins ma cicatrice."

Dit t'elle étonnée que j'ai touché un endroit sensible.

"Oh ! Excuse moi j'avais pas remarqué ta cicatrice ... *il remet sa main à la même place* Je vais y faire plus attention pardonne-moi."

Dit t'il en la regardant, elle était encore blottie dans le creux de mon cou. Il lui caressa les cheveux de son autre main, doucement, lentement et sans la brusquer.

Tout à coup elle dit :

"Dis, on ne vas tout de même pas parler toute la nuit..."

Sur ces mots Pakkun fut étonné, cela faisait au bas mot une heure qu'ils étaient comme ça, entrain de discuter en eux.

"Je ne savais pas que c'était un sujet sensible, mais c'est pas mieux de le garder pour soi... *il rapprocha ses lèvres de son oreille* C'est comme une bombe à retardement qui te détruit petit à petit. Il faut en parler ... *Il caresse précautionneusement l'endroit de la cicatrice* C'est mieux pour toi tu verras..."

Chuchota t'il à son oreille avec sa voix douce, qui se voulait rassurante et il commençait à fatiguer mais tant pis. Il en profita pour l'embrasser sur sa tête pour la rassurer et la mettre dans les meilleures conditions possibles. Il savait que révéler un secret est délicat, mais il voulait la comprendre. Il lui caressa la tête et expira un bon coup.

Il me laissait me positionnée à ma guise. Être si prêt d'un homme ne m'étais jamais arrivée mais je m'en plaignait pas.
"Oh ! Excuse moi j'avais pas remarqué ta cicatrice ..." Il remet sa main à la même place. "Je vais y faire plus attention pardonne-moi."
Je me crispais en sentant sa main dessus. Il en faisait exprès où quoi ? Je me mordis la lèvre inférieure pour ne pas lui crier dessus. Il profitait que je me laissais faire pour le caresser les cheveux. Mais j'était encore tendue.
"Je ne savais pas que c'était un sujet sensible, mais c'est pas mieux de le garder pour soi... "Il rapprocha ses lèvres de mon oreille."C'est comme une bombe à retardement qui te détruit petit à petit. Il faut en parler ... "Il caresse précautionneusement l'endroit de la cicatrice. " C'est mieux pour toi, tu verras..."
Je sursautais à nouveau, n'ayant vraiment pas l'habitude que l'on touche ma cicatrice ainsi.
"P-pourquoi tu y touches ? Et puis, je ne connais même pas ton nom... Pourquoi m'as-tu embrassée ? Pourquoi veux-tu que je te parles ?" Fis-je d'une voix d'enfant perdue.
Je commençais à trembler de froid également, malgré la chaleur de cet homme.

Elle sursauta à nouveau, et d'un coup elle dit avec une petite voix, comme celle d'un enfant :

"P-pourquoi tu y touches ? Et puis, je ne connais même pas ton nom... Pourquoi m'as-tu embrassée ? Pourquoi veux-tu que je te parles ?

Elle est juste en face de lui, il rapproche sa tête d'elle et l'embrasse avec la langue, amoureusement, délicatement, et avec tendresse. Cela dura une bonne minute pendant laquelle elle se laissa faire, sans défense. Au bout d'une minute il retira ses lèvres et il lui dit, toujours accompagné de sa voix douce :

"Quand une personne te fait du bien, penses tu que c'est nécessaire de savoir son prénom ? ... Quand il te fait oublier cette douleur qui t'accompagne chaque jour, chaque heure, chaque minute ... Quand tu oublies tout ce qui te fait culpabiliser, toutes les choses que tu à fait et que tu veux juste oublier quelques minutes, quelques secondes ... *il l'embrasse a nouveau sur la bouche tout en la rapprochant de lui* Quand il arrive a te calmer, à te faire reprendre ton souffle... La... Voila ... T'es plus calme ... Bon, maintenant, sois une gentille fille ... *il la regarde dans les yeux* Dis moi tout ces secrets qui te font du mal ... "

Maintenant, elle face à lui, ils sont face à face, très proche, il la regarde dans les yeux, des yeux bleus océan, si beaux... Il attend, une réaction, qu'elle se confie ou autre. Il sait qu'elle va mal que c'est pas un petit secret mais un lourd fardeau qui laisse des traces et qui la tétanise.

Toujours blottie contre lui j'attendais des réponses. Quand je relevai la tête pour signifier que je l'attendais, cette réponse, il s'approcha de moi et...bug. Enfin, ce que je veux dire c'est que ses lèvres se posèrent sur les miennes... Un french kiss. Un temps hors du temps où mon cœur battait la chamade, où des frissons me parcouraient et je sentait les fameux "papillon dans le ventre". Je me laissai totalement faire. Puis il retira finalement ses lèvres, pour me dire:
"Quand une personne te fait du bien, penses-tu que c'est nécessaire de savoir son prénom ? ... Quand elle te fait oublier cette douleur qui t'accompagne chaque jour, chaque heure, chaque minute ... Quand tu oublies tout ce qui te fait culpabiliser, toutes les choses que tu a faites et que tu veux juste oublier quelques minutes, quelques secondes ..." Il marque une pause pour déposer un baiser sur mes lèvres et me rapprocher de lui. "Quand elle arrive a te calmer, à te faire reprendre ton souffle... La... Voila ... T'es plus calme ... Bon, maintenant, sois une gentille fille ... " Il me regarde dans les yeux. "Dis moi tout ces secrets qui te font du mal ... "
Je restai quelques minutes, ma joue contre la sienne, mes mains posées sur son torse replié sous mon ventre. Je regardais ses yeux, bleus comme les miens et finis par fixer ses lèvres, moi qui était si gourmande, j'étais devenue avide de réconfort. Je finis par répondre tout en le dévorant du regard:
"J'avais un grand frère... Azuma... C'était à lui de reprendre l'entreprise. Mais... Mais..." Je dus m'arrêter un instant, je recommençais à trembler. "...La pression qu'exerçaient mes parents...rien n'était jamais assez bien pour eux... Alors..." Je voulu pleurer mais j'avais déjà trop pleuré et mes larmes ne coulaient plus. "... Il s'est pendu !"
Je voulu continuer mais c'était trop, recroqueviller sur moi-même je suffoquais sous le poids de ses révélations.

"J'avais un grand frère... Azuma... C'était à lui de reprendre l'entreprise. Mais... Mais..."

Dit t'elle mais elle dût s'arrêter car elle recommençait à trembler. Je la réconfortais du mieux que je pouvais, elle se calma respira un bon coup et continua son récit :

"...La pression qu'exerçaient mes parents...rien n'était jamais assez bien pour eux... Alors..."

Elle voulut pleurer, mais les larmes ne sortaient plus. Ses yeux affichaient un air triste, elle semblait rassembler toutes ses forces pour pouvoir révéler ce secret qui l'empoisonnait, qui étouffait. J'écoutais patiemment son récit, c'était une révélation dure, très dure donc il ne fallait pas la brusquer. Après une ou deux minutes de silence, elle dit en rassemblant tout le courage dont t'elle pouvait faire preuve, elle dit dans un murmure :

"... Il s'est pendu !"

Puis elle se recroquevilla sur elle même, l'air suffocante et croulant sous le poids de ces révélations.

Les actes étant plus forts que les mots dans ces cas la, je la prit dans mes bras et la câlina, lentement pendant une poignée de minutes, vers la fin je la berçais, puits je lui dit :

"Voilà ... C'est bien, tu te sens mieux maintenant ? ... Désormais tu as une personne qui comprends pourquoi tu pleures, pourquoi tu es triste ... Une personne a qui tu va pouvoir te confier et qui te réconfortera avec les bons mots ... Qui te fera oublier tout ce que tu as enduré, toute cette tristesse accumulée ... "

Pendant ce temps la, elle se colla contre mon torse, cherchant un peu de chaleur et une personne pour la réconforter après toutes ces révélations.

Il me prit dans ses bras et me câlina longuement, me berçant même vers la fin. Je le laissai faire, me détendant petit à petit.
"Voilà ... C'est bien, tu te sens mieux maintenant ? ... Désormais tu as une personne qui comprends pourquoi tu pleures, pourquoi tu es triste ... Une personne a qui tu va pouvoir te confier et qui te réconfortera avec les bons mots ... Qui te fera oublier tout ce que tu as enduré, toute cette tristesse accumulée ... "
Je me relevai lentement et posai mes lèvres sur les siennes. J'étais probablement déjà accro. Je m'accrochai à lui. Je ne voulais pas qu'il parte. Je voulais rester me faire chouchouter dans ses bras pour toujours.
"Et ensuite, j'ai été désignée héritière. Sauf que nos collaborateurs n'étaient que des goules cruelles et avides de pouvoir..."
J'omis la suite de l'histoire, celle que l'on voyait dans les journaux, celle de la petite fille devenue grande en dénonçant ses parents et qui subit les représailles des goules. Tandis que j'étais en train de réfléchir mon ventre se mit à gargouiller. Je me justifiai :
"Oui, je n'ai pas manger je suis une vilaine fille, honte à moi. Mais je préfère me nourrir de baisers..."
Sur ces mots je tirai la langue. J'étais vraiment bien, là dans ses bras et je voulais que ça dure

Elle me fit un tendre baiser sur mes lèvres, c'était doux, elle s'accrochait à moi, se collant un peu plus contre mon torse. Elle voulait rester, elle devait se sentir bien, protégée dans mes bras. Puis elle continua son récit, d'un ton triste et monocorde :

"Et ensuite, j'ai été désignée héritière. Sauf que nos collaborateurs n'étaient que des goules cruelles et avides de pouvoir..."

Elle avait toujours ce regard triste, celui qui disait : tout est de ma faute, je dois en payer le prix. Je connaissais plus ou moins la suite de l'histoire, car les journaux en avaient beaucoup parlé en bien comme en mal. Mais se faire dicter son opinion est mauvais, elle ne ressemblait pas à un monstre qui avait fait cela par plaisir, mais plutôt à une fille fragile qui avait fait cela car elle en pouvait plus, car son esprit ne pouvait plus le supporter.

Je regardais son visage, elle avait l'air de réfléchir intensément. Puis j'entendis son ventre gargouiller, elle me regarda d'un air coupable et désolé puis elle essaya de se justifier :

"Oui, je n'ai pas manger je suis une vilaine fille, honte à moi. Mais je préfère me nourrir de baisers..."

Comme pour lui répondre mon ventre se mit aussi à gargouiller. Cela faisait depuis hier midi que je n'avais pas mangé et mon ventre commençait à vouloir vraiment manger, je lui dis ceci d'un air amusé :

"Oh ! Tu sais les baisers sont une excellente nourriture ... Mais qui ne remplit pas l'estomac ... Et on peut en devenir très vite accro ... *je la regardais* Tu m'as l'air d'aller mieux. Bon, as tu faim ? ... Ou veux tu encore quelques baisers ..."

Je la regardais, mais c'est l'expression des yeux qui attira plus mon regard, ils n'affichaient plus cet air triste, ils me regardaient attentivement. Sa respiration était régulière signe qu'elle se sentait bien.

Comme pour répondre au mien, son ventre aussi se mit à gargouiller. Cela me fis gentiment rire. Il me répondit, amusé également:
"Oh ! Tu sais les baisers sont une excellente nourriture ... Mais qui ne remplit pas l'estomac ... Et on peut en devenir très vite accro ..." Il me regardait et je me noyais dans l'océan de ses yeux. "Tu m'as l'air d'aller mieux. Bon, as tu faim ? ... Ou veux tu encore quelques baisers ..."
Je m'agrippais à lui d'avantage, je ne voulais pas bouger. J'émis un petit bruit de protestation involontaire car je cru le voir bouger.
"Je veux pas bouger mais si tu as faim..."
Je me levais en claquant des dents. Je saisis mon sac qui contenait mes affaires et en sortis des chips et du caramel. Il avait bien le plateau repas mais il devait être froid depuis. Je m'assis contre le torse du gérant dont j'ignorais toujours le nom et lui donnai les chips.
"Bon, c'est pas diététique mais t'es musclé ça se verra pas. Bon appétit."
Je restai là le dos contre son torse. Je n'osais pas manger devant lui car d'habitude je mange avec les doigts, tel une enfant et les gens trouvaient ça dégoûtant pour je ne sais quel raison.
"Je préfère les baisers..." Minaudais-je.

Elle s'agrippa d'avantage a moi, elle émit aussi un petit bruit car je plaçais mon bras pour être un peu mieux installé, puis elle me dit :

"Je veux pas bouger mais si tu as faim..."

Puis elle se leva, sans bruit puis farfouilla dans son sac pour en sortir du caramel et un paquet de chips, le regard désolé de n'avoir rien trouvé de mieux. Le plateau repas devait être bien froid depuis, donc les chips étaient les bienvenues. Elle me tendit le paquet de chips tout en me disant ceci avec un sourire amusé :

"Bon, c'est pas diététique mais t'es musclé ça se verra pas. Bon appétit."

"Oh ! Tu sais, je mangerais mieux plus tard ... Tu en veux un peu, le paquet est quand même relativement grand. *je rougit* ... Au fait moi c'est Pakkun ... Tu peux abréger en disant Pak' ... Il y a une bouteille d'eau sur ton plateau, attend je vais la prendre. *va chercher la bouteille d'eau puis revient à sa place* Comme ça on pourra partager."

J'étais bien, souriant et détendu je lui donnai un peu de mes chips, puis elle colla son dos contre mon torse. J'attrapais ma veste et la mis sur elle, sa peau étant gelée :

"Comme ça tu auras moins froid. Voila ... Elle est bien trop grande pour toi mais tant pis."

Je mangeais et elle aussi, je pouvais voir comment elle mangeait, mais je ne lui en tenais pas rigueur. Une fois que nous avions bien mangé et bu elle me dit ceci de sa voix douce :

"Je préfère les baisers..."

"Mais cela peut s'arranger ..."

Je la tournais face a moi l’enlaça et lui fit un doux baiser sur ses lèvres chaudes et douces, elle se laissait faire. A la fin du baiser Pakkun l’enlaça un peu plus fort et mit sa tête dans le creux de son cou et lui fit encore des baisers.

J'hésitais toujours devant mon petit pot de caramel. Mais la gourmandise fut plus forte... Je fini par l'ouvrir et plongea mes doigts dedans. Divin caramel...
"Oh ! Tu sais, je mangerais mieux plus tard ... Tu en veux un peu, le paquet est quand même relativement grand." Il rougit. " ... Au fait moi c'est Pakkun ... Tu peux abréger en disant Pak' ... Il y a une bouteille d'eau jsur ton plateau, attend je vais la prendre." Il va chercher la bouteille d'eau puis revient à sa place. "Comme ça on pourra partager."
Je m'installa confortablement contre lui et continuais de dévorer mon caramel tranquillement. il me déposa sa veste sur moi, ayant probablement remarquer la froideur de ma peau. Si j'avais été un chat, je ronronnerai probablement.
"Comme ça tu auras moins froid. Voila ... Elle est bien trop grande pour toi mais tant pis."
Je lui souris. Etait-ce ça l'amour ? Probablement. je terminais mon caramel avec gourmandise et déclarais:
"Pakkun donc ? c'est mignon..."
Puis il déclara lui aussi qu'il pouvait s'arranger pour m'approvisionner en baisers, je souris. Il me tourna en face de lui et m'embrassa, à la fin du baiser il nicha sa tête dans mon cou avant d'y déposer de doux baisers.

Je fini par m'endormir contre lui et lorsque je me réveilla le lendemain, nous étions tout deux entrelacée dans un des lits. Je pu repartir chez moi vers la fin de la matinée, tout comme lui. C'est avec un pincement au cœur que nous quittâmes malgré la promesse de nous revoir.