prénom+nom

Ϟ Victoria Anderson

age

Ϟ 21 ans

métier/occupation

Ϟ Libraire, Musicienne à ses temps perdus

Orientation sexuelle

Ϟ Pansexuelle

situation financière

Ϟ Moyenne

situation amoureuse

Ϟ Célibataire

arrondissement

Ϟ Adachi, 1er arrondissement

> Victoria est née aux États-Unis dans le Maryland. C'était une enfant à la 'santé fragile' et aux parents souvent absents. Très jeune, elle a commencé à s'intéresser à la lecture. Puis à la musique, dont elle a bien vite développé un intérêt pour pouvoir jouer d'un instrument. Avec la brève aide de sa mère (qui était violoniste dans sa jeunesse), elle a commencé à apprendre à jouer du piano, puis du violon, qui deviendra son instrument de prédilection. Une enfance de solitude, certes, mais paisible. Pourtant, cela ne durera pas longtemps...

> Victoria est arrivée sur le sol japonais à l'âge de 12 ans, placée sous la tutelle d'une proche de la famille. Car suite à la mort de ses parents, tués par une goule, la fillette se retrouvait orpheline. Une vieille femme a accepté de la prendre sous son aile : c'était une Japonaise allant vers la soixantaine qui tenait une librairie dans un arrondissement de Tokyo. Son nom était Chisato et elle était financièrement et affectueusement lié à ses parents. Ils étaient amis, mais aussi partenaire dans l'industrie de la littérature. Chisato étant du côté commercial de la chose (Librairie) et ses parents du côté 'industriel' de la chose (Maison d'éditions).

> Elle continuera à pratiquer avec ardeur la musique, tout en tentant de s'intégrer dans le monde nippon avec l'aide précieuse de Chisato. Apprendre à parler, à lire et à écrire le Japonais. Connaître un minimum la culture et tout ce qui va avec, c'était déjà pas mal à faire. Victoria réussira bien vite à intégrer une école de Tokyo du niveau de son âge (15 ans). L'Américaine aura toutefois toujours quelques difficultés avec le parler, ne pouvant s'empêcher d'ajouter par réflexes des mots ou des expressions anglaises ci-et-là. Elle suivra donc une scolarité comme n'importe quelle lycéenne. La jeune femme voudra intégrer une école de musique plus tard, mais le destin en décidera autrement.

> Chisato a été hospitalisée quand Victoria avait 18-19 ans pour des causes dont on ne voulait même pas lui dire. L'Américaine n'avait rien dit sur ça, mais cela la frustrait un peu de savoir sa seule famille dans un hôpital (comme elle, à une époque) sans savoir quel était son mal. Était-ce grave ? Était-ce mortel ? Allait-elle mourir ? Va-t-elle de nouveau perdre un proche ? Victoria n'en savait rien. Strictement rien. Mais elle devait tenir bon et positiver. Résultat ? La demoiselle abandonne ses idées d'entrer dans une école de musique pour pouvoir gérer la librairie en l'absence de sa tutrice et surtout... Faire en sorte que le marché tourne bien jusqu'à son retour. Oui, c'est à ce moment que Victoria a commencé à s'aveugler d'un optimisme à toute épreuve. Pour elle... Sa seule famille ne pouvait pas disparaître, c'était impossible.

> Cela fait déjà au moins 2 ans que Victoria gère seule la librairie et elle s'en tire assez bien. Jouant les libraires quand il y a des clients et jouant les musiciennes une fois la boutique déserte. Chisato est toujours à l'hôpital et la jeune femme n'en connait toujours pas la raison. C'est plutôt dur de vivre seule. Surtout avec le côté peureux de l'Américaine, ses phobies lui menant sa vie d'indépendante rude. Le pire doit être celle des goules. Victoria a d'abord très mal vécu la perte de ses parents, elle n'était pas présente à ce moment, Dieu soit loué. Mais rien qu'avoir en tête un monstre tuant ses parents... Ce n'est pas rien.

> Chisato n'a pas aidé à cette peur bien au contraire : cette dernière haït les goules. C'est d'ailleurs limite la faute à la vieille dame que la crainte de Victoria se soit changé en phobie. Elle lui racontait des tas d'histoires horrifiques sur les goules, elle lui contait des rumeurs terrifiantes et surtout, elle lui donnait des descriptions abominables des goules, etc. Elle était encore une enfant à l'époque, dont la peur et l'effroi étaient du gâteau. Et cette peur enfantine reste encrée au fond de la Victoria du moment.

> Victoria Anderson est une explosion de joie et d'énergie pour son entourage. Elle semble être si simplette, si facile à vivre. Tant de chose qui en réalité ressemble plus à un mécanisme de défense pour ne pas partir dans la paranoïa. Croire en tout le monde, au lieu de suspecter le monde entier. Voilà la nouvelle devise de vie de Victoria depuis lors.

( I chooseth this fate of mine own free will. )