Depuis sa tendre enfance, Ringo était une petite fille candide et très appréciée au sein de sa famille entièrement constituée de goules. Etant scolarisée et ayant une personnalité assez normale, on aurait pu la prendre pour une humaine très facilement mais c’était sans compter sur le fait qu’elle chassait toute seule malgré son très jeune âge. A l’âge de 10 ans, elle commit son premier meurtre, en effet, avant cela, elle ne faisait que de manger les restes des autres goules. La victime était une jeune femme bien en chair qui avait eu le malheur de l’avoir regardée d’un air beaucoup trop hautain alors que Ringo lui demandait de l’aide. La petite, ne dosant pas encore sa force et n’ayant pas encore toute sa tête, l’attrapa violemment par la main et l’attira vers la petite ruelle qui se trouvait entre un petit immeuble désaffecté et une boutique. C’est là qu’elle explosa de rage, laissant son kagune se former et, prise de pulsions meurtrières, embrocha la pauvre femme alors qu’elle léchait le sang qui dégoulinait du corps sans vie. A ce moment là, alors qu’elle dévorait avec plaisir le cadavre exquis, elle entendit des bruits de pas saccadés et une voix qui criait : « Rin ! Oh, ma chérie, mais qu’est-ce que tu fais là ! Bon sang, je t’ai cherchée de partout ! » C’était son père. Etant en confiance, elle se précipita vers lui pour lui faire un câlin quand elle sentit son monde s’écrouler lentement … Une tache de sang, deux taches de sang, trois taches de sang puis un ruisseau pourpre. Elle n’en croyait pas ses yeux : comment pouvait-elle saigner alors que son père la prenait simplement dans ses bras ? Son regard se tourna vers celui de son géniteur et elle comprit enfin ce qu’il était en train de lui arriver … : les crocs saillants de son cher père étaient enfoncés dans sa peau diaphane teintée à présent de vermeille. Elle était tétanisée par ce qui se passait sous ses yeux presque innocents, n’osant ni se défendre ni réaliser l’ampleur de la chose. Elle était en train succomber alors qu’elle se faisait dévorer par son très cher papounet qu’elle aimait tant. Etait-ce la fin pour Ringo ? Elle ne le savait pas et ne voulait pas savoir, trop embrumée par la situation pour pouvoir réfléchir. A l’instant précis où elle abandonna l’envie de vivre, un bruit sourd se fit entendre et son père, devenu bourreau, lâcha son frêle corps et se mit à courir aussi vite qu’il put, laissant Ringo avec une épaule déchiquetée et un cœur aussi. La source du bruit n’était personne d’autre qu’un agent du CCG, grand et fort, au regard ferme qui s’avançait doucement vers Ringo, l’air compatissant. Au fur et à mesure que l’agent s’avançait, la petite fille reculait rapidement, puis arrivée à la limite du mur, elle se sentait prise au piège. Prise de spasmes de peur, elle s’enfuit avec difficultés -à cause des ses blessures- sans même savoir où aller ni les intentions de la Colombe. Quelques jours plus tard, elle était arrivée dans le 20ème arrondissement avec son épaule, amochée certes mais en meilleur état qu’avant grâce à sa régénération rapide. Ringo essayait maintenant de survivre du mieux qu’elle pouvait, même si elle était haute comme trois pommes et qu’elle n’avait qu’une dizaine d’années. Les années passaient et la solitude s’emparait de Ringo, qui était passée d’une petite fille épanouie à une coquille adolescente dénuée d’émotion, repensant encore à cet agent qui l’avait sauvée d’une mort certaine. Maintenant, elle traînait dans les quartiers du même arrondissement qui l’avait accueillit il y a 8 ans, ne chassant que la nuit et que les gens qui la dévisageait sans scrupule. N’ayant pas de situation financière, elle volait les biens de ses victimes avant de les manger, faisant d’une pierre deux coups. La chose qu’elle haïssait le plus n’était ni le CCG ni les humains, ce qu’elle détestait c’était les goules cannibales qui dévorait sans remords leurs congénères comme l’avait fait son père avec elle. Depuis l'accident, elle conserve une petite cicatrice sur son épaule qui lui remémore, à chaque fois qu’elle la voit, sa rage qui n’attend comme une bombe, que d’exploser. | CARACTÈRE + physique Ringo est le genre de personne qu’on pourrait qualifier de « renfermée ». En effet, en la voyant les seules choses qu’on peut apercevoir sont son teint blafard, presque cadavérique, ses yeux tellement baissés qu’on peut à peine décerner la couleur de ses yeux et son expression de vide éternellement collée sur son visage de poupée. Elle est plutôt calme et garde facilement son sang-froid malgré sa fâcheuse manie de se fourrer dans les pires des situations possibles. Suite à ses mauvaises expériences, la solitude, elle connait ça, oh oui, beaucoup trop même car Ringo est asocial, elle n’aime pas spécialement la compagnie des gens ce qui fait qu’elle n’a aucun contact avec les autres goules de son quartier mais elle aimerait s’ouvrir un peu plus. Quand on apprend à la connaître et brise son masque de timidité, on découvre une fille assez sympa avec un sens de l’humour complètement foireux qui aime rire et aider les personnes qui en ont besoin. Mais ne vous méprenez pas, ce n’est pas pour autant qu’elle vous laissera filer si elle vous a entre les doigts, oh non. Quand elle veut quelque chose, elle l’a. Son corps bouillonne de rage et ne refroidira que quand aura assouvi sa soif de vengeance. Physiquement, Ringo a une courte chevelure aussi brune que l’ébène qui lui donne un aspect assez androgyne et les yeux bleu-gris. Elle est grande de taille et assez fine corporellement parlant. Son masque représente un visage théâtrale qui sourit, il contraste avec sa personnalité plutôt froide. Son Kagune sort de deux poches RC qui se trouve entre ses reins en forme de branches. Sur chaque "branche" s'y trouve plusieurs "branches", cela ressemble un peu à des cornes de cerf
le code; OKAY BY NOBU !
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